1er Mariage

Billet

Et oui il y en a eu un second mais je n'en ris pas encore

En l’an de grâce 1981 la veille de l’élection de Mr Mitterrand à la plus haute distinction de l’état Président, je me mariais pour la première fois.

Sur ce coup là Mr Mitterrand eu plus de chance que moi il fût reconduit à son poste moi j’ai préféré m’éconduire de cette vie à deux.

Le 8 n’a jamais été un jour de chance, que se soit en Mai ou en Août. Mon prochain mariage je le programme pour le 32 du mois comme cela je suis tranquille il durera peut être ??

Mais ceci est une autre histoire.

Or donc mon premier ex mari, je le rencontrai lors d’une soirée entre amis fort agréable où il me fit rire comme personne ne l’avait fait avant.

J’oubliais ce brave garçon pendant de long mois pour le retrouver dans une autre soirée, qui devait sceller mon néfaste destin.

Au bout de six mois de rire, d’amusement, de soirée folle, le gaillard me proposa le mariage. La jeune vierge que j’étais accepta dans un moment de folie.

Ce furent les préparations qui prirent encore six mois, et oui trouver une salle, envoyer les cartons d’invitations, choisir le traiteur, et surtout créer la robe blanche dont rêve toute les pucelles, style Sissi Impératrice.

A cette tâche laborieuse ma mère s’y colla avec ses petits doigts agiles de couturière émérite, elle créa la robe de mes rêves :

De couleur blanche en véritable dentelle de calais ourlet de satin blanc cette petite merveille avait douze mètres d’envergure, un corsage pigeonnant et pour cacher ces seins un voile pudique, des manches ballons ajourées terminées par un resserrement au niveau du coude jusqu'au poignet, la robe possédait 120 minuscules boutons de nacre. Cela c’était pour le dessus, en dessous il y avait quatre jupons empressés plus une crinoline pour supporter la masse de la robe et surtout pour que l’effet soit parfait.

Pour compléter la tenue de rêve, les chaussures elles aussi d’un blanc virginale, les bas blanc retenues par la guêpière, les petits dessus blanc comme neige et affriolant comme il se doit, et sur la tête un bibi blanc dans la même matière que la robe réalisait par les petits doigts agiles de ma mère.

Six long mois de travail pour amener la vierge consentante au pied de l’autel des sacrifices, une fête plus que réussit.

Le rêve était réalisé.

La nuit de noce pouvait commencer.(je vous la raconterais un jour, mais il va me falloir une caisse de chablis pour étouffer ma honte)

Le cauchemar avec, il a durée une longue année ou je n’ai plus ri du tout.

Voilà comment la princesse en sabot prit ses jambes à son coup, se sauva s’empêtrant dans sa robe et dans ses rêves de vie à deux.

si je retrouve une photo de cette événemment je vous en ferai profiter

Commentaires

1. Le jeudi 23 décembre 2004, 22:49 par samantdi

C'est drôle, j'imagine parfaitement la scène, la tenue...

Mais comment tu avais fait pour rester vierge, en 1981 ? C'était quand même une époque où on cherchait davantage à se débarrasser de sa virginité qu'à la conserver, dans mes souvenirs... En 1981, j'avais 20 ans et c'était déjà fichu pour la belle robe blanche !

J'étais féministe et j'écrivais dans mon agenda ce slogan très MLF : "une femme a autant besoin d'un homme qu'un poisson d'une bicyclette".

Cela m'amuse de voir que nos souvenirs de l'année 81 sont bien différents !

Je t'embrasse.

2. Le vendredi 24 décembre 2004, 07:33 par lilou la teigne

en 81 j'avais 24 ans et des parents pied noir, je sortais en faisant croire que je bossais la nuit dans une maison d'enfants . J'étais vierge en ce jour fatal et je peux te dire que cela n'a pas arrangé les choses. Bon mais j' en ri aujourd'hui et c'est cela l'important

3. Le samedi 25 décembre 2004, 01:52 par Zub

J'ai connu Lilou (sous un autre nom) il y a une vingtaine d'année, crois moi Satmantdi, c'était un drole de cas.

Bisous à toutes les deux.

Noyeux Joël

4. Le samedi 25 décembre 2004, 10:56 par lilou la teigne

Drôle de cas, drôle de cas, vous avez dit drôle de cas, comme c'est bizar

5. Le samedi 25 décembre 2004, 11:23 par obni

Lilou > Ma sœur a vécu une expérience similaire à celle que tu racontes ici. C'est une épreuve incroyablement difficile à vivre.

6. Le samedi 25 décembre 2004, 11:40 par samantdi

Ah, si tes parents étaient pieds-noirs, je comprends mieux car j'en ai connu, des gens adorables mais assez à cheval sur les traditions...

C'est vrai que je n'imagine pas bien car moi j'étais plutôt délurée, avec un fond romantique quand même ! (vois où ça m'a menée ! :-))

Bon Noël, je blogue entre deux activités cuisinières et familiales, c'est très rigolo, je fais le Noël buissonnier grâce à vous tous.

Je pense à vous, à toi Lilou, tu fais la cuisine, sûrement, comme moi !

Zub : je vais faire l'omelette aux artichauts !

Plein de bises !

7. Le samedi 25 décembre 2004, 17:17 par lilou la teigne

obni: oui difficile mais avec beaucoup de bonne volonté et une rechute on en ressort différent et surtout plus fort, enfin j'ai envie de le croire.

samantdi : non je ne fais pas de cuisine cette année je me suis mise au vert, quand à mes parents ils sont adorables mais.....pas tout les jours facile à vivre

joyeux noël à vous tous.

8. Le dimanche 26 décembre 2004, 14:29 par Facettes

pas glop du tout domage que ça se soit passé comme ça ta robe devait être magnifique

je pense qu'il y a encore des jeunes filles à notre époque qui veulent arriver vierge au mariage

j'en connais

je ne juge pas mais je trouve que c'est un beau cadeau pour le prince charmant ...

9. Le lundi 27 décembre 2004, 17:04 par Lilou la teigne

Quand le prince charmant sait l'apprécier, parfois c'est considérée comme une tare, mais bon c'est du passé et j'arrive même à en rire. Par contre je ne regrette pas la robe c'était une vrai merveille, et puis je pense que la route de chacun est jonchée d'épines et de pétales de roses, j'arrive de plus en plus à voir les pétales et à oublier les épines. bises