Il y a dans notre entourage, des gens différents et cela fort heureusement pour nous.
Il y a parmi eux ceux avec qui la discussion est toujours riche, ils vous obligent à réfléchir.
La discussion est toujours animée, vous sentez bien que vous ne pouvez avancer un pion sans le réfléchir, l’expliquer.
J’ai la chance d’avoir une telle personne autour moi.
Nous sommes rarement de la même opinion, nous n’essayons mutuellement d’obliger l’autre à accepter notre point de vue, mais lui m’oblige par sa manière à me pousser dans mes derniers retranchements à me poser des questions sur le pourquoi du comment.
La dernière en date était le fait que je me sentais « comme un arbre sans racine », depuis cela me tourne et retourne dans ma tête.
Oui pourquoi ce sentiment :
- Parce qu’un matin de l’année 62 nous avons été obligés de fuir un pays que nous pensions être le nôtre ?
- Parce que nous n’en avons que très rarement parlé au sein de notre famille ?
- Qu’il n’y a jamais eu le culte du pays perdu et du bon temps.
- Pourquoi sur cinq enfants je suis la seule à le vivre comme cela ?
Autant de questions qui tournent dans ma petite tête sans pour l’instant de réponses.
Commentaires
c'est un peu comme être obligé de quitter ta maison d'enfance je ne sais pas, je pense qu'il y a des gens qui s'attachent à leurs terre, à leurs murs, c'est comme un repaire, une une valeur sure alors quand tu en es arraché tu perds tes bases et tu te sens perdue et seule ...
Parce que tu es l'exception qui confirme la règle ? Il y a toujours "un" ou "une" comme ça dans une grande famille. J'en suis ! le vilain petit canard qui se démarque, qui se pose des questions existentielles que les autres ne se sont jamais posées, c'est ce qui fait notre charme ;-)
Radotages je fais comment pour venir chez toi puisqu'il faut mainttenant un mot de passe.
et des bisous à vous deux