Le mythe du prince charmant

Petite fille on nous raconte de belles histoires.

Dans chacune il y a les méchants, la belle et le prince.

Toutes finissent bien, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Qui n’a pas rêvé d’être cendrillon, blanche neige, peau d’âne, et toutes les autres merveilleuses princesses qu’un prince aima et sauva de leur triste destinée.

Moi le mien était grand, brun avec de magnifiques yeux verts, montant un superbe cheval blanc.

Il arrivait un matin et m’enlevait à la triste vie que je menais (pas si triste que cela en y réfléchissant).

Il me faisait vivre une vie de rêve, château, fête, champagne, voyage.

Entourée, aimée, je lui pondais une kyrielle de magnifiques enfants tous plus beaux les uns que les autres.

Ainsi entourée nous mourrions à pas d’âge, heureux du devoir accompli.

A partir de 17/18 ans j ai commence à regarder les garçons d une autre manière, style recherche du preux chevalier.

Comme vous le savait peut être ni le premier, ni le second mari n’ont été mon prince.

Le premier avait les cheveux bruns, le second avait les yeux gris vert mais il manquait l’essentiel le blanc canasson.

Mon prince n’est pas brun, Il n’a pas d’yeux verts, le cheval il le préfère dans l’assiette, ses enfants ne sont pas les miens, ma fille n’est pas la sienne.

Mais il me rend heureuse, il sait me faire rire, il se fiche de moi quand je me mets en colère et cela me calme, je peux tout lui dire, je le respecte, je lui fais confiance.

Ce que je sais, c’est qu’entre ses bras je suis la plus heureuse des femmes, j’aime le plaisir qu’il me donne et celui que je lui donne.

J’aime le regarder quand il n’y fait pas attention.

J’aime tout simplement ce qu’il est et je ne le veux pour rien au monde différent de ce qu’il est.