être ou ne pas être de mauvais poil

être de mauvais poil n’est pas une volonté, c’est un état non contrôlé.

Chez moi le mauvais poil va avec un sentiment de tristesse profonde, voir de déprime latente.

Je me sens plus en colère contre moi-même que vis-à-vis des autres.

Colère de ne pas pouvoir dissimuler mon état.

Colère de ne pas pouvoir m’expliquer le pourquoi.

Colère de ne pas pouvoir trouver les mots pour le dire.

Colère, colère, colère.

Hurlements confidentiels, silence, dans mon cœur les larmes coulent doucement.

Dans ces moments là, je ressens une grande fatigue, appuyée par des insomnies suivies par un besoin de dormir énorme.

Un peu comme si dans le sommeil je pouvais échapper à mon propre moi, à ce côté de ma personnalité non maitriser.

Maitriser le mot honni est lâché.

Pourquoi ce refus de laisser aller au regard le côté sensible, fragile, violant et agressif parfois de ma personnalité ??

Il m’arrive d’être en colère ou simplement contrarié, dans c’est moment là pas besoin de me demander le pourquoi de cette état, je vais me replier, devenir ironique, agressive, et surtout me réfugier dans mon monde.

Tout comme dans le cas où je me sens en état de faiblesse dû à une grande émotion.

Dans ces moments j’aimerai trouver un trou de souris pour me cacher.

Me cacher derrière le masque du clown, je sais le faire.

Celle qui est toujours de bonne humeur, qui dit toujours une bêtise pour faire rire, qui sait ouvrir les bras pour consoler, celle qui sait écouter, celle qui regarde au-delà de la personne, de ses mots, de sa gestuelle, je sais faire.

Mais je ne sais pas lâcher prise, tout simplement, alors je suis de mauvais poil.