Balade Corse

Billet

Encore une fois la Corse m'a pris sous son charme magique.

je suis a chaque fois étonnée de passer sans transition de mer à montagne à mer.

Le plaisir est encore plus grand quand on sillonne l'île de beauté en moto.

Dangereuse aussi dans certains coins un peu oubliés ou il n'est pas rare de croiser vaches, chèvres, moutons et cochons errant librement sur ces routes de montagne.

l'anecdote la plus amusante se passe sur la route reliant Corté à La Porta (N71) route sinueuse ou deux véhicules à certains endroits peuvent juste se croiser.

Nous roulions donc tranquillement en nous repaissant de ces magnifiques paysages, quand on aperçu la première vache couchée sur le bas coté, un meuheu nous salua et nous nous sommes empressés de lui répondre de la même manière. Fière de nos nouvelles connaissances linguistiques, nous nous avons continués notre route, 4 ou 5 virages plus loin ce n'était pas une mais 4 vaches accompagnées de leur veaux qui trottaient tranquilles sur la route. Un veau prit de frayeur, parti droit devant et fini par escalader un pan de montagne d'où il tomba illico, sa mère se mit à l'engueuler copieusement tout en nous jetant un regard noir.

Nous avons admiré le couché de soleil sur les "calanches" de Piana, attablé à la terrasse de l'hôtel les roches rouges, hôtel désuet des années 30, un charme fou ou je me suis plu à imaginer les belles de cette époque.

Du haut des remparts de Bonifacio nous avons tenté de voire la Sardaigne, mais le ciel versé sur nous ses larmes tièdes qui nous ont ramené vers Porto-Vecchio et sa charmante Villa Conti perdue dans la nature, nid douillet sachant accueillir les amoureux en quête de solitude.

Que vous dire du Cap Corse qui a su garder le côté sauvage, Rogliano village perché dans la montagne qui abritent de majestueuses éoliennes (n'essayez pas comprendre, j'ai toujours été en admiration devant ces magnifiques oiseaux blancs).

Et enfin le retour qui a faillit ne pas se faire.

Nous étions persuadés que nous partions de Bastia, et nous avons pris le temps de flâner dans la ville et d'y savourer notre dernier repas. Vers 13h15 nous avons décider de nous rapatrier vers le port pour l'embarquement, et là surprise aucun bateau au départ pour notre chez nous. Vérification des billets, surprise, surprise notre bateau était bien prévu à 15h15 mais d'Ile Rousse soit environ 70 kms plus bas. Autant vous dire que nous avons oublié les paysages et foncé. Nous sommes arrivés pile poil, le bateau avait eu du retard.

Ouf rentrés à temps pour bizouiller la G.F. (nouvelle appellation contrôlée de l'A.P.), qui allait passer la dure épreuve de Philo ce matin.

Elle est pas belle la vie

Commentaires

1. Le mardi 17 juin 2008, 09:56 par berlioz

Voilà un coin que je ne connais pas du tout, pas plus de la Sardaigne dont je rêve de faire la connaissance. Par contre, je connais plus au sud la Sicile et son petit chapelet d'îles volcaniques. Très chouettes aussi mais nettement plus loin.
Bon retour parmi nous, et pas de révolution pendant votre absence, hélas.

2. Le mardi 17 juin 2008, 18:54 par Lilou

Et non pas de révolution, mais j'aurais été peinée de la louper.

En attendant j'ai très envie que nos pas nous porte vers la Sardaigne et la Sicile, cela fait partie des projets entre autre chose comme Cuba, l'Asie, et l'Inde.......

Nous avons une âme de voyageur, ne dit on pas que les voyages forment la jeunesse.......

Bisous à toi
3. Le vendredi 27 juin 2008, 13:50 par buk

à quelle heure ?

quoi?

bien venue dans ma maison, si tu veux une réponse il faut être plus précis