mars 2008

Archives

Entries list

jeudi 27 mars 2008

18 printemps cela se fête

18 ans déjà, le temps passe en juin je fêterai mes 51 Automnes.

Je n'ai rien vue, mais voit-on le temps nous glisser entre les doigts.

Je la regarde et je ne peux m'empêcher de la trouver belle.

Belle comme une fleur qui pousse tranquillement sous le doux soleil de printemps.

7h55 heure de sa naissance, c'est un mardi, les premières douleurs sont arrivées le dimanche soir, cela se termine par une césarienne.

Qu'elle bonheur je la tiens enfin dans mes bras à 13 heures, elle ouvre les yeux et me sourit.

Elle vient de m'acheter pour un sourire, pour toute une vie, elle est mon enfant, ma vie, mon souffle.

Chacune de mes décisions seront un pas vers son futur, c'est bien, c'est mal, est ce le bon choix?

Je ne sais pas, mais je décide en espérant le meilleur, il est si difficile d'être parent.

Je veux pour elle le meilleur, pas mon meilleur, pas mes rêves que j'avais pour moi, non j'ai envie pour elle de son meilleur à elle.

Difficile de ne pas tout confondre.

Samedi soir elle a commencé la ronde des anniversaires, 12 adolescents à la maison majorité de garçons.

Elle m'a mise à la porte de la maison (avec mon accord cela s'entend), j'ai retrouvé la maison comme je leur avais laissé nickel et eux bien sagement assis entrain de papoter.

C'est dans des cas comme celui là que l'on aimerait avoir encore 18 ans juste pour un soir, juste le temps de refaire le monde, juste pour rire.

Nous avons passé un bon week-end avec certains qui ont choisi de rester jusqu'au lundi, je suis devenu maman d'adoption (en attendant je ne regrette pas d'en avoir eu qu'une, qu'est que cela mange un ado, incroyable, des ventres sur pattes).

Les surprises vont s'étaler sur une semaine pour elle,

Joyeux anniversaire ma fille

Ce qu'elle ne sait pas encore c'est qu'il y aura 30 personnes pour l'entourer ce soir, j'ai tout organisé dans le plus grand secret.....surprise...surprise

jeudi 20 mars 2008

Non au désengagement de l’Etat en matière culturelle

Témoignage de la Cie Création Ephémère
Vous êtes artistes, responsables de structures, de projets culturels ou tout simplement attachés à la richesse et diversité culturelle de notre pays, vous n’avez pu passer à côté de nombreux témoignages, ces derniers mois, sur les difficultés rencontrées, régions par régions, par la plupart des acteurs culturels qui ont débuté l’année 2008 avec une grande incertitude quant à leur financement.
Cette incertitude prend désormais corps, et, force est de constater qu’il s’agit purement et simplement d’un désengagement de l’Etat en matière culturelle.
L’Etat a décidé de réduire le budget qu'il consacre à la culture notamment en direction des publics spécifiques (actions culturelles dans les quartiers, les prisons, les hôpitaux, en milieu rural…) mais également de la création contemporaine et du spectacle vivant.
Les plus touchées par ce désengagement de l'Etat sont les associations artistiques et culturelles, compagnies, salles de spectacles qui constituent le creuset de la création et de l'innovation.
Nous, compagnie Création Ephémère, souhaitons ici apporter notre témoignage et faire part de notre indignation quant à notre situation, qui s’inscrit dans cette conjoncture et prend des allures dramatiques.
Depuis 1991, la compagnie travaille de façon professionnelle avec des comédiens «différents », handicapés mentaux.
Depuis cette date, il y a eu une reconnaissance croissante de la part de l’Etat qui s’est manifestée par une aide en 1991 de 25 000 F (3812 €) pour s’accroître régulièrement et atteindre 40 000 € en 2006.
Cette aide nous a permis de structurer et d’approfondir notre action.
En 2002, la DRAC Midi-Pyrénées vote une subvention de 15 250 € pour l’aide à la production de « Zoll » de Michel Genniaux. En 2005, une aide de 17000 € nous est accordée pour la production de « L’Enfant sans Nom » d’Eugène Durif. Il nous semble donc avéré que notre projet artistique avait une réelle reconnaissance de la part de l’Etat jusqu’en 2006 . Et c’est la chute, jusqu’à la rupture totale du soutien de l’Etat envers notre action. 2007 est une année noire. Plus aucune aide pour fonctionner ni pour la formation des comédiens différents.
2008 sera donc l’année qui verra la fin de notre travail, mis en péril par l’arrêt brutal et incompréhensible de l’aide de l’Etat : aucune aide ne nous sera attribuée pour la création du prochain spectacle, « Une Antigone », sur une écriture d’Eugène Durif. L’incompréhension est totale puisque cette aide croissante de l’Etat s’est accompagnée d’une réelle reconnaissance artistique de notre travail atypique et d’un développement constant de nos activités de création et de tournées : « Zoll » ou « L’enfant sans nom » ont été joués en Allemagne, Suisse, Belgique ou Autriche, sur des Scènes Nationales et conventionnées.
Autant de programmateurs qui nous ont renouvelé leur confiance par la suite.
Ce n’est pas avec quelques mots ici, dans cette lettre, que nous allons pouvoir décrire notre mort mais c’est pourtant ce qui va arriver : nous ne pouvons plus travailler et vivons un drame humain qui se manifeste par l’arrêt de nos projets et des licenciements futurs.
En faisant reposer les baisses de crédits sur les structures qui sont parmi les plus fragiles du champ culturel - des milliers d'équipes qui font pourtant le dynamisme artistique de notre pays - l'Etat démantèle peu à peu le maillage artistique et culturel français, balaie d’un revers de la main l'action culturelle de proximité et renvoie les populations à l'offre unique des industries du divertissement.
Face à cette situation, vous pouvez nous soutenir d’une part en diffusant largement cette lettre ou bien en écrivant à la DRAC Midi-Pyrénées : Monsieur Paillarse Directeur des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées : anne-christine.micheu@culture.gouv.fr Plus d’informations sur la compagnie Création Ephémère et son projet artistique :www.cie-creation-ephemere.fr
Très cordialement, La Cie Création EphémèreLa Fabrick // 9, rue de la Saunerie // 12100 MillauT – 05 65 61 08 96 // cie.ephemere@wanadoo.fr

dimanche 16 mars 2008

Nous nous sommes séparées

Vendredi à 11 heures, notre belle histoire a pris fin sans larme, sans cri, sans parole blessante.

Je l'ai déposé sur le parking, j'ai regardé le paysage instant, et je me suis souvenue de tous les moments merveilleux que nous avions passés ensemble.

Quelques flashs : Notre montée à Paris, les routes de montagnes,la panne d'essence mémorable au milieu de nul part, nos rires.

Bien sûre nous avons traversé aussi de rudes moments et je préfère les oubliés.

J'ai toujours aimé me souvenir que des bons moments, je pense déjà à ma vieillesse et à toutes les jolies histoires que je conterai à mes petits enfants.

J'imagine déjà celle-ci :

Assise dans un fauteuil bien confortable, face à un feu de cheminée, les petits à mes pieds, allongés sur une peau d'ours blanc moelleuse, m'écoutant les yeux brillants de larmes.

Je me souviens, c'est leur histoire préfère, celle du temps ou leur mamie n'avait peur de rien, elle était une femme énergique qui savait prendre des décisions justes, même si son cœur lui pleurait l'absente.

Et à leur tour ils raconteront l'histoire à leurs enfants :

Celle du jour ou leur mamie n'hésita pas à changer sa vieille 205, âgée de 19ans et 400 000 km au compteur pour une flambante ford fiesta diesel avec juste 200000 km au compteur.

Elle est pas belle la vie

vendredi 7 mars 2008

L'un part , l'autre reviens

La vie est chaque jour surprenante, au moment ou l'on se pose des questions sur l'amitié, son sens pour vous et pour les autres, la place qu'elle occupe dans votre vie, les blessures qu'elle vous inflige à votre corps défendant, vous recevez un appel qui remet tout en question.

Un sms pour être plus exacte, un simple petit sms comptant quatre petits mots :

tu me manques bisous

A pas loin de minuit, et en vérifiant le n°, vous vous rendez compte qu'il y a sûrement erreur sur la personne, vous pensez à la douce qui n'aura jamais ce doux message, comme vous êtes dans un bon jour vous y répondez en signalant l'erreur.

Heureuse du petit service rendu vous éteignez la lumière prête à rejoindre Morphée la douce.

La sonnerie sms retentit à nouveau, dans votre petite tête embrumée de sommeil vous pensez :

Et merde va pas me lâcher ce con, je vais lui claquer la gueule.

Vous saisissez le maudit portable, invention du diable entre toute, qui vous gâche un sommeil justement acquis.

Et là vous lisez juste un prénom.

La rage tombe d'un coup d'un seul,il ne reste plus qu'un immense bonheur qui monte, qui monte......un ami est de retour après de longues années de silence..

Comme quoi il ne faut jamais désespérer, quand le lien est solide et vrai pour de bon, l'ami reste un ami.

Cela me donne des ailes pour l'avenir et dans un grand élan d'optimisme me laisse à penser que certaines choses qui semblent grave sur le moment peuvent avec le temps s'effacer