Depuis plus de 30 ans se déroulent à Nîmes, le jour de l'ascension, la fête de la vierge de Santa Cruz.
Au delà de l'esprit religion ces gens sont surtout là pour se revoir, se retrouver.
Hier, j'ai accompagné mes parents et ma tante faire ce pèlerinage au source du popopo-dit.
Combien étions nous, ma foi je dirai une énorme poignée et plus encore, tous avec le désirs de rencontrer Pépico, Marina, ou un autre perdu de vue depuis si longtemps.
Dans la foule mêlée, ce n'est que cri de joie, embrassades, pleures, mais plus encore un peuple au divers origines qui se retrouvent (espagnoles, français de là-bas, arabes).
On boit le thé à la menthe et on mange les gâteaux au miel, les fèves bouillies au cumin, la longuanisse, la melsa et le riz.
Pour un peu qu'on se laisse prendre on rentre, en prime, avec l'accent et les gestes, et oui en bon méditerranéen tu parles aussi avec les mains sinon on pense que tu es muet.
J'aime cette ambiance bon enfant, faite de sourires et d'œil brillants, même si parfois au hasard d'un arrêt on entend une conversation limite rat-ciste, et que l'on ne peux s'empêcher d'intervenir (dommage qu'il y ait des cons partout, ça gâche un peu le plaisir).
En attendant c'était une belle journée, où le soleil était présent juste ce qui faut.
Elle est pas belle la vie