Je réflexionne
mardi 25 janvier 2011
mardi 25 janvier 2011
Je réflexionne
mardi 18 janvier 2011
Tu es parfait tu as de la chance, alors comme cela tout ce que tu fais ou penses est bien fait, bien penser.
Jamais de doute, wahou, je peux te classer alors dans la catégorie des superman.
Moi je suis loin du compte, chaque pas que je fais, chaque pensée, chaque acte posé je doute.
Il y a des tas de choses que j'ignore, que j'ai surement mal fait.
Je peux péter un boulon sur un simple claquement de doigt parce qu'un truc me révolte, m'indigne, que je ne supporte pas la bêtise (pour être polie), encore moi l'égoïsme.
Je ne supporte pas plus le racisme, l'homophobie, la violence gratuite.
Et encore moins les mensonges de ceux qui nous gouvernent.
J'aime les humains avec leur côté sombre et lumineux, je les aime à ma manière, comme j'en suis capable.
Souvent je dis en riant que je ne suis pas rancunière.....juste que je me souviens très longtemps.
Je dis aussi si tu te loupes une fois c'est pas grave, fais gaffe il n'y aura pas deux fois.
J'aime pas les mensonges, je préfère une vérité même si elle fait mal.
Je me fiche du regard des autres surtout de ceux qui m'indiffèrent.
J'essaie de faire le moins de mal possible à ceux qui m'entourent même si je sais que parfois je me loupe.
Une chose est sûre je ne suis pas parfaite, je suis juste humaine.
La perfection viendra à l'aube de mon dernier soupir
jeudi 13 janvier 2011
Il y a longtemps on m'a dit: Te fais pas d'illusion, ton premier cri de vie est le premier pas vers ta mort.
La mort compagne de nos jours, de nos nuits.
La mort dans un éclat de rire, dans une douce étreinte pour les plus chanceux, pour d'autres une descente en enfer dans la souffrance.
Le plus terrible dans la mort, n'est pas sa mort mais celle de ceux que l'on aime.
A-t-on assez dit : je t'aime, lui a-t-on assez prouvé.
Question : quand meurt-on vraiment??
Quand nos yeux se ferment à tout jamais, que notre corps dérive vers un ailleurs inconnue, quand soudain le monde qui nous entoure se fait pluie d'étoiles.
Ou bien meurt-on vraiment quand l'oublie s'installe dans le cœur de ceux qui nous ont aimé.
J'en envie de penser que la mort définitive de ceux que l'on aime se fait quand on ne parle plus d'eux.
Ils ont laissé en moi une petite part d'eux que je conserve dans l'écrin de mon cœur comme un joyau inestimable.
Après le temps de la douleur viendra celui du souvenir, des rires et fous- rires que nous avons eu ensemble.
Et a ceux qui sont vivants je vous aime, bien ou mal mais je vous aime à ma manière, comme je peux.
Vivre, vivre le mieux possible, faire tomber de nos cœurs la haine, la jalousie, respirer, jouir de chaque instant comme si il était le dernier.
Admirer le bleu du ciel, la couleur des fleurs, serrer ceux que l'on aime contre son cœur, leur prouver.
Peindre la laideur aux couleurs de l'arc en ciel, s'aimer enfin pour mieux aimer les autres.
Marcher sur sa route sans la peur aux tripes mais avec l'espoir d'un demain meilleur, tendre la main chaque fois que nécessaire
La vie est belle quand on sait écouter ses vibrations,
jeudi 6 janvier 2011
20 ans ou 86 ans, qu'importe l'âge, la douleur est présente.....finalement on ne voudrait jamais voir partir ceux que l'on aime
lundi 3 janvier 2011
Le tourbillon des fêtes de fin d'année s'achève avec le départ des derniers lurons ce matin.
Moi qui ne suis pas une accro de ces fêtes, j'y ai pris cette année un réelle plaisir.
Noël c'est passé en famille et nous avons eu de beau moment de partage, notamment pendant la préparation qui c'est faite entre sœurs. Le temps efface les différences d'âge nous voila quinquagénaire toutes les trois, mères et pour certaines grand-mères, nos parcours, nos choix de vies sont très différents. Cette année dans la cuisine qui nous accueillait nous avons ri, raconté nos petits et grands soucis et c'était bien, je dirai même royale. La soirée a été dans la même veine et le Père Noël nous a encore bien gâté preuve de notre sagesse.
Pour le réveillon du 31 je me suis lancée dans la préparation de sushis ,maki et poissons crus histoire de changer. J'ai eu un excellent professeur initié lui même par une fille du soleil levant et c'est sûre les petites choses n'ont pas le même goût. C'est long à préparer, cela se mange facilement et le poisson crû a été apprécié.
Finalement ces fêtes m'ont rabibochées avec une année 2010 pas toujours facile et j'ai bon espoir que celle qui est là ne peux être pire.
J'en profite pour vous souhaiter à tous bonheur, santé, amour et surtout la réalisation de tout vos souhaits.
Elle est pas belle la vie
dimanche 5 décembre 2010
En ce moment c'est la saison de la récolte des olives, avec de la chance il fait beau, ce jour là pas de chance le temps était plutôt à la neige.
Le lieu de la récolte : Le camping des olivettes, près d'Oraison, un lieu magique....enfin pour moi.
Les amis qui gèrent ce camping, nous ont proposé de participer à l'olivade et nous y sommes allées de bon cœur. Outre le ramassage des olives, un week-end entre amis dans un lieu magique ne se refuse pas.
Dans un premier temps on dispose des filets sous l'olivier ensuite on peigne l'arbre avec un outil qui ressemble à un râteau d'enfant, pour les olives trop hautes une échelle est utilisée. Une fois l'arbre entièrement libère de ses fruits, on enlève du filet un maximum de feuilles et de branches tombés dedans, les olives sont transférées dans des paniers.
Les olives ainsi récoltées sont amenées dans une grange pour être pesées, puis soufflées afin d'être débarrassées de toutes les feuilles.
Là vous pouvez voir la souffleuse et ma pomme couverte comme un esquimau.
Une fois cette opération terminée les olives sont étalées pour leur permettre de sécher.
En tout il a été ramassée environ 1050 kg d'olives sur 5 à 6 jours, ce qui représente près de 400 litres d'huile.
Le samedi soir la neige est tombée, c'était de toute beauté, nous étions contents d'être au chaud.
Dimanche matin nous avons ramassé le dernier arbre, ces olives là ne finiront pas en huile, mais préparée pour l'instant elles dégorgent dans l'eau leur amertume, ils y en a environ 10 kgs qui baignent dans la baignoire de la maison.
Pendant 3 à 4 semaines il faut leur changer l'eau tout les jours, ensuite elles macèreront 4 semaines dans la saumure couvertes pour éviter qu'elles ne prennent la lumière et pour finir elles seront mises en pot et préparées selon mon humeur du moment..
Pour info les photos sont d'un vrai photographe et ami Entrevues Photographie
Elles pas belle la vie
jeudi 14 octobre 2010
Qui n'y a pas joué au moins une fois dans sa jeunesse et peut être même plus tard pour rire.
Et voilà que cela deviens le jeu favori de notre gouvernement...je m'explique :
Au printemps explose l'affaire Bettancourt, beaucoup de beaux linges exposés à la vindicte populaire, détournement d'argent, enveloppes glissants de mains à poches.
Un petit saut de mouton et hop nous voilà en été, l'affaire est enfouie on montre du doigt ceux par qui tout les malheurs arrivent les ROMS ces affreux voleurs de poules, ces immigrés qui mangent le pain des français.
Escalade de mots de plus en plus violents à leur encontre.
L'automne arrive avec un nouveau saut de mouton.
Balayé l'affaire Bettancourt, balayé les ROMS nous voilà dans la réforme des retraites pas celles de nos parlementaires, ni de nos sénateurs, encore moins celles de nos ministres et encore moins celle de notre président,
Si réforme il y a se sera celle de la base laborieuse (comme d'hab d'ailleurs) qui en fera les frais.
Le peuple gronde, envahit la rue et comme dirait une amie " Rien à foutre" ils l'ont dit ils l'ont fait, ceux qui sont pas contents c'est pareils.
Le risque d'une radicalisation ne leur fait pas fléchir les genoux, on améliore avec quelques mesurettes.
Et nouveau saut de mouton le dernier pour l'instant le bouclier fiscal et l'I.S.F. : La réforme de la fiscalité.
Regardez peuple de France comme nous savons faire barrages aux injustices fiscales qui vous touchent.
Et de saut de mouton en saut de mouton l'année 2012 se profile.
Seront nous moutons, ou sauteurs...?
dimanche 19 septembre 2010
La date approche entre excitation d'un autre ailleurs plus spacieux, plus confortable, plus beau, et une certaine nostalgie de quitter ce qui a été pour moi mon port d'attache depuis 13 ans.
J'abandonne ce qui a été notre nid à ma princesse et moi , et cela me laisse une impression bizarre, un peu de stress de me lâcher des deux mains, de me séparer d'objets qui ont fait partie de ce que j'étais. Une page se tourne
Je n'ai pas la crainte de ce que je vais vivre, je connais les personnes avec qui nous allons partager la maison et je pense (on ne peut être jamais sûre rien) que tout ira bien.
C'est plutôt le sentiment que je ne vais plus porter seule ma vie et je me sens démunie, je ne sais pas comment je peux réagir et c'est finalement cela qui me fait peur.
Il y a en plus toutes les questions que je me pose : est ce que ceci, est ce que cela et patati et patata....et j'en passe et des meilleurs.
D'un autre côté je réalise un très vieux rêve: vivre à plusieurs dans une grande maison. Créer un lieu d'échange et de rencontre, un espace de convivialité.
Alors qu'ici dans cette appartement je n'ai plus le goût de recevoir du monde, trop exigu , pas la possibilité d'héberger du monde, trop bruyant aussi.
Finalement partie c'est laisser un peu de soit même si l'ailleurs est meilleur, je me rend compte que je suis comme une petite fille à qui on offre un merveilleux cadeau qu'elle n'a pas mérité. (blonditude quand tu nous tiens).
Est-elle belle la vie???
Je dirai OUI
vendredi 27 août 2010
Après plus de 11 ans sans faire de cartons, plutôt défaire les oubliés ceux que l'on case dans un coin en se disant plus tard on verra.
Après 13 mois de rêve en Corse et un retour ici qui m'a permis de faire un grand ménage par le vide de tout ce fatras que l'on garde allez savoir pourquoi.
Fin septembre on déménage, on laisse la vue mer pour un superbe vue sur la ville de Hyères, une grande villa avec un grand jardin.
Je vais enfin pouvoir jouer à la jardinière et planter mes légumes à la mode de chez moi.
On va même avoir une vraie pièce pour le bureau, et surtout une salle de bain de rêve rien de d'y penser je vois déjà les bougies tout autour, la lumière tamisée et les huiles essentielles dans l'eau.
J'imagine déjà les soirées d'hiver au coin du feu et l'été sous la tonnelle, les amis pour partager tout ces petits moments de bonheur.
En ce moment je suis comme un petit oiseau dans son nid tout doux, et je me dis que mon PC a bien changé ma vie depuis qu'il y a mis les pieds et tout le reste avec.
Un, deux, trois à mes cartons.......
Elle est pas belle la vie
samedi 31 juillet 2010
J'ai l'habitude, c'est toujours moi qui prend, ce n'est pas grave dit-elle
Et oui, il faut en prendre ton parti dit-il
Mon azalée se meurt, pourtant, j'ai bien fait tout comme il faut.
Une plante en moins, dix de retrouvées
Déliquescence d'un monde, que faire
Je t'avais dit de me laisser m'occuper des grandes choses
Et mon ménage, avec cette foutue jambe j'ai du mal à le faire
Regardes pas, et tu ne verras rien, moi je la trouve propre
Tien ma jambe parlons en, plus d'un mois que je me traine
Un petit coup de bistouri et hop le tour est joué
En ce moment je broie du noir
Raciste en plus, broies du blanc plutôt
Fait moi un câlin, pour me guérir.
encore, je t'en ai fait un hier, madame devient exigeante
Juste un petit câlin qui guérit et je serai sage comme une image juste un alors, j'ai l'habitude, c'est toujours moi qui prend
mercredi 21 juillet 2010
1789 mit fin à la royauté, à la société d'ordres et aux privilèges. Justifié par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui proclamait l'égalité théorique des citoyens devant la loi,
Les bourgeois prirent la place laissée par la noblesse décadente, imbue de ses privilèges, de son bon droit de saigner à blanc le bon petit peuple pour pourvoir à ses plaisirs.
De belles idées virent le jours : égalité, fraternité, liberté.
France Terre d'Asile
2010 : que reste-t-il de tout cela.
Les gros continuent à nous prendre pour de joyeux débiles, ils nous donnent des jeux ( déjà les romains l'avaient compris) et en douce font passer des lois qui ne touchent bien évidemment pas à leur petits privilèges.
Ils continuent à jeter l'argent par la fenêtre en déplacements, frais de bouche et tout ce que nous ne savons pas, une enveloppe bien dodue par ci,- par là, à placer leurs amis, famille touchant des revenus mensuels qu'aucun smicard ne peut un seul instant rêver de gagner en une vie.
Et pendant ce temps la masse laborieuse, enfin celle qui a encore du boulot triment, comptant ses sous pour l'achat d'une baguette (la baguette juste un symbole, je me suis toujours demandée s'ils en connaissaient le prix d'ailleurs) paie ses impôts.
Je sais tout ce que mon raisonnement peut avoir de simpliste face à ce qui se joue actuellement,
Il est vrai que j'en ai ras le bol d'une justice qui sous prétexte de noms puissants ferment les yeux, attribut des peines minimales pour des actes inqualifiables qui met en jeux des sommes colossales.
Qui sous prétexte des origines, et de la couleur de la peau met dans les avions sans un regard, comme des marchandises avariées, avec un tampon : retour à l'expéditeur.
Des promesses vites oubliées (je sais :Les promesses n'engagent que ceux qui y croient,les écoutent)
La santé de plus en plus à deux vitesse
Et tout le reste aussi, tout ces maudits mots dit juste pour nous leurrer une fois encore.
Ou sont passés les humains, le sens de la solidarité et du partage.
Certains d'entre nous pourtant essais, à leur échelle, de tendre la main de faire, certes de petites choses, en fonction de leur moyen, mais ils le font et bien souvent dans l'anonymat le plus complet.
le pire dans tout cela c'est que nous ne sommes pas les plus mal lotis de cette foutue planète, on pourrait être vieux, pauvre et en Somalie ou ailleurs dans un pays du tiers monde squatter par de grandes industries qui présure leur richesse, avec l'avale des grands pays riches.
Je vois ce profiler un avenir bien sombre et pourtant je suis une optimiste de nature, mais là ma coupe est pleine.
Il faut que ça bouge et vite on peut pas laisser un tel merdier à nos enfants.
Je ne suis qu'une voix, qu'un murmure parmi tant d'autres....: Nous sommes trop nombreux à subir.
Pour moi, aujourd'hui, la vie n'est pas belle
mercredi 14 juillet 2010
Comme vous le savez, je suis couchée depuis pas mal de temps.
Pour ceux qui sont contents de me voir remise: Merci.
Pour ceux qui espéraient que ce n'était que le juste châtiment d'une teigne: Merci.
Finalement la position horizontale à du bon.
Elle laisse le temps au cerveau de délier les fils de l'inconscient, (et mise à part les faits matériels comme retrouver un couteau ou des clefs de maison), de mettre enfin le doigt sur un événement si vieux, si enfouit au tréfonds de vous même, que vous vous demandez comment vous avez fait pour oublier ce détail, qui a tant déclenché de merde depuis,
Entre ce détail et l'explosion qui en a suivi environ 5 mois ce sont écoulées.
Je me suis réveillée se matin après une suite de rêves bizarres, entourée de personnes depuis longtemps parties aux pays éternelle,(J'en profite pour leur dire que je les aime et qu'ils sont toujours là), et te dire merci frangin et t'inquiètes pas tout va bien ce passer,
Quand on comprend enfin certaines choses tout va mieux surtout pour soit.
Je vais pouvoir enfin mieux dormir demain, l'esprit plus clair, plus tranquille aussi, comme apaisée.
Elle est pas belle la vie
dimanche 11 juillet 2010
Objets inanimés avez vous une âme?
Oui trois fois oui et j'en tiens un belle exemple, non deux (pourquoi faire les choses à moitié)
Lors de notre retour vers Toulon mi décembre, je me rends compte que mon joli couteau Vendetta n'est plus, ce couteau j'y tenais fort, offert lors d'une ballade à Bonifacio entourée par mon PC et mes deux frères de coeur, chouette journée où le ciel a retenu ses larmes pour nous offrir un magnifique soleil.
Vendetta : couteau corse pour défendre son honneur dans le sang.
Je vis là un signe du destin : pas de sang à verser, mon honneur sauf, et surtout le signe que mes 13 mois de lune de miel prenait fin ce jour.
J'ai rangé mon couteau dans ma tête, dans le coin perdu regret éternel et j'ai refermé la boite.....ainsi va la vie.
Et puis mi juin, douleur atroce côté droit, j'arrive tout juste à rester couché et encore.
Mais voilà (comment quoi il ne faut jamais désespérée),J'ai de charmants électriciens qui sont là, à refaire le système électrique de la maison, 13 ans que j'attends, j'allais quand même pas leur dire :
J'aime pas laisser des étrangers dans ma maison, l'idée ne me plait pas, en plus pas moyen de remettre la main sur les clés de la maison.
Je me remets soudain à penser au couteau, deux trucs perdus en moins six mois c'est pas mon genre, je mets cela sur le compte de la douleur (on rigole pas avec une lombosciatique aiguë côté droit même si elle est pas paralysante....donc en terme médicale vous avez mal certes mais cela pourrait être pire ma petite dame).
Le couteau, les clés rien à foutre pour l'instant, on verra cela plus tard.
Trois semaines sur mon lit de douleur, deux ballades aux urgences et un traitements de choc qui m'a laissé anéanti...laisse quand même un peu place au cerveau de gamberger.
Horreur, malheur, non seulement mon corps me lâche mais en plus mon cerveau part en miette....vieillitude quand tu t'en mêles.....
Hier matin juste après la visite du piqueur pardon infirmier (je déteste cela, et en plus je suis terrorisée), je me mets à la recherche des objets perdus.
Tout y passe: les cartons pas encore vidés, les poches de vestes, les sacs à main.
Première trouvaille : Mon Vendetta youpi trois fois.
Si j'en trouve un pourquoi pas deux et là lumière je retourne totalement mon sac à main, rien j'ai beau secouer, vider, retourner rien dedans.
Mes clés sont là bien cachées, bien au chaud entre le cuir et la doublure .
Et youpi, youpi là bis, mon cerveau va bien...tout viens à point à qui sait attendre.
Elle est pas belle la vie
samedi 3 juillet 2010
Allez, pleures ma belle.
Vides tes yeux de ta douleur,
De ta peine, de ta rage.
Pleures bien fort comme un cri,
Un hurlement d'un autre âge.
Pleures comme la pluie tombe
En long sanglot qui déchire le ciel
Pleures ma belle, pleure comme la pluie
Sens tes larmes vagabondes sur tes joues,
Sens tes larmes qui ruissellent comme un torrent
Draines ta douleurs hors de ce corps qui a si mal
Pleures jusqu'à plus soif
Après la pluie tu trouveras l'arc en ciel
Lumineux, merveilleux,
Celui qui te mènera vers ton rêve d'amour
samedi 19 juin 2010
Je ne sais pas vous, mais moâ j'ai l'art d'accumuler tant les objets, que les fringues et j'en passe.
Je stocke pour moi, pour l'idée que je vais aller peut être aux puces vendre, que cela peut servir à quelqu'un.
Je stocke tant et si bien que mon espace de vie se réduit comme peau de chagrin.
L'arrivé de mon P.C. il y a maintenant plus de deux ans dans notre nid, m'a obligé à virer un certains nombre de choses, notamment un joli paquet de fringues (en faisant le tri je me demandai comment j'en été arrivée là).
Notre installation en Corse m'a soudain fait apprécier les décors minimalistes, et m'a princesse de fille a fait une grosse part du reste en me suggérant qu'il serait bien puisque nous étions là-bas, de pouvoir changer le décor de la maison plus en rapport avec ses goûts.
J'avoue que sur le moment cela m'a mise mal à l'aise, un peu comme si soudain un certain nombre d'année de ma vie étaient mis au rencart, mais après y avoir réfléchi j'ai pensé que ma foi c'était une bonne idée à condition de ne pas être là pour brader mes souvenirs.
Notre retour en décembre à fait le reste, sans la moindre hésitation j'ai viré tout l'ancien, du coup la maison devenait notre territoire à tous.
Ma belle oiselle c'étant envolée du nid dernièrement, il va de soit qu'encore une fois j'ai réaménagé la maison et re-trie pour ma pomme.
Encore une fois je me retrouve avec un monceau de linge après trie, je vais finir par croire que j'ai louper ma vocation dans le vêtement.
Mais ce qui m'interpelle le plus c'est qu'en fait il en va des objets comme des humains, un jour il faut trier, trier fort sans ce laisser aller à des lamentations sur ce qui a été ou que nous avons cru être.
Mon autre moi regarde et en rit.....tant de bassesse à de quoi surprendre ......quoique.
Le temps en toute chose révèlera la lumière ou la noirceur des cœurs à ceux qui n'ont pas le désir d'aveuglement.
Elle est pas belle la vie
mardi 15 juin 2010
Quand on aime le chocolat, le mieux pour satisfaire sa gourmandise est d'aller au pays qui le fabrique .
Par la même occasion vous en profitez pour vous balader.
Et quand en plus vous n'avez que trois petits jours, vous en profitez pour faire le tour des Lacs Léman, Neuchâtel et Bienne (Biel) et vous mangez locale du bons poissons des lacs.
La Suisse n'a pas été choisi au hasard au bout du voyage Bienne et surtout un blogueuse que vous trouverez là.
Nous nous sommes rencontrées l'an passé lors d'un séjour qu'elle fit à trois pas et demi de la maison, sans savoir que nous étions finalement situées à si peu de pas l'une de l'autre.
Cette demoiselle est accompagnée par un charmant pirate de troisanmémi qui plus tard tournera bien des cœurs (quoique le mien il me l'a déjà volé ce coquin).
Nous avons eu droit à la visite au pas de course de la vieille ville, la zone piétonne et son marché (enfin surtout son charmant vendeur d'herbes aromatiques) et goûter
la bière locale au Lago Longe et le chocolat bien évidemment.
De papote en papote le temps a filé ainsi qu'il se doit entre gen's de bonne compagnie et nous avons repris la route dimanche.
Heureuse nous n'étions pas en moto (merci BMW de ne pas l'avoir fini en temps et heure) car à l'approche de Lus la croix haute nous nous sommes pris une énorme douche qui arrivée au col de la croix haute c'est terminé en neige bien fraîche.
Le temps messieurs dames n'est plus ce qu'il était.
Voilà bien longtemps que je n'avais vu une approche d'été aussi pourrit, le sable est si mouillé et l'eau si froide que je vais attendre septembre pour y faire trempette.
Elle est pas belle la vie
lundi 7 juin 2010
Je suis trop forte en calcul.
En attendant aujourd'hui j'ai huit ans et je suis un peu inquiète, vais je passer en CM1?
Et puis il y a le repas d'anniversaire, j'aimerai bien recevoir le joli maillot de bain rouge que j'ai vu en vitrine.
Je sais qu'il est un peu trop rouge, mais comme je suis blanche comme un cachet d'aspirine, on me verra de loin.
J'aimerai bien aussi un tourne disques mais ça je peux me coucher et attendre, papa voudra jamais.
Il dit qu'on est trop nombreux dans la maison et que si tout le monde met sa musique en même temps cela va lui casser les oreilles.
Maman fait comme si de rien, comme si ce n'était pas un jour spéciale.
Dans la famille nous sommes les spécialistes des surprises, tout le monde sait, et fait semblant de pas savoir.
Au petit déjeuner j'ai attendu les joyeux anniversaire rien, à midi aussi d'ailleurs rien non plus.
Pourtant même la maitresse, ce matin me l'a souhaitée devant toute la classe et mes copines m'ont fait des petits cadeaux d'amitié.
Fabienne m'a offert son joli stylo rouge, Marie, elle, un joli dessin pour sceller notre amitié et Claudette un parfum qu'elle a pris à sa maman.
Je sais bien que le parfum il va falloir le rendre, mais je m'en suis mis un peu pour le plaisir, d'ailleurs à midi papa a demandé qui sentait la cocotte aussi fort.
J'ai été me laver et me changer, papa n'aime pas le parfum, il trouve que ce n'est pas une odeur naturelle.
Bon sur ce coup là il a pas tort, le parfum sent vraiment très fort, même moi il m'a donné mal à la tête.
Tic-tac, tic-tac c'est bientôt l'heure de la fin de classe, j'ai rien écouté aujourd'hui, je suis déjà dans ce soir, je suis impatiente de savoir, impatiente de voir, impatiente d'être la reine de la soirée.
Parce qu'une fois dans l'année être la reine c'est bon comme le pain chaud, que maman va me raconter en détail le jour de ma naissance et que papa lui va rajouter les petites anecdotes qui l'entoure.
Parce qu'être aimé fait du bien, même si parfois on s'aboie dessus, on se traite de tous les noms d'oiseaux, on sait bien que l'on est une vraie famille avec ses hauts et ses bas.
Ce soir maman va rester un peu plus longtemps pour me faire les bisous de la nuit en me chuchotant des petits mots d'amour, elle attendra que je dorme pour finir sa journée de maman.
Aujourd'hui j'ai 8 ans et je suis aussi heureuse qu'une hirondelle, le monde m'appartient, le ciel est bleu,
Elle est pas belle la vie
Ps: des bisous spéciaux à ma gémelle de cœur pour ses 8 ans
mercredi 26 mai 2010
Dédicace des Pacsounettes – 22/23/24 ... mai 2010 -
Paroles qui viennent du cœur sur musique empruntée à Jacques Dutronc, (On a vachement bossé les rimes !!! Surtout Valé !!!)
Fête royale pour l'ouverture de la saison 2010 , du rire, de l'émotion et une caisse de gens charmants et étonnants.
mardi 25 mai 2010
Ça devait arriver et bien voilà c'est fait mon oiselle et son moineau se sont envolés vers leur nouvelle vie.
Rentrée hier après 4 semaines d'absences cela m'a fait drôle de voir leur chambre vide, je pense même que cela m'a donné le bourdon.
Pourtant, l'oiselle mignonne est passée pour préparer le repas des voyageurs, et ensuite elle c'est envolée.
Aussi étrange que cela paraisse je suis contente pour eux, contente qu'ils aient trouvés leur nid, contente qu'ils se confrontent à la vraie vie.
J'ai apprécié aussi de ne pas participer à leur déménagement, je pense que c'était ma manière de nier ce départ.
La maison est vide de son absence, et je ne peux m'empêcher d'être triste.
vendredi 14 mai 2010
Depuis plus de 30 ans se déroulent à Nîmes, le jour de l'ascension, la fête de la vierge de Santa Cruz.
Au delà de l'esprit religion ces gens sont surtout là pour se revoir, se retrouver.
Hier, j'ai accompagné mes parents et ma tante faire ce pèlerinage au source du popopo-dit.
Combien étions nous, ma foi je dirai une énorme poignée et plus encore, tous avec le désirs de rencontrer Pépico, Marina, ou un autre perdu de vue depuis si longtemps.
Dans la foule mêlée, ce n'est que cri de joie, embrassades, pleures, mais plus encore un peuple au divers origines qui se retrouvent (espagnoles, français de là-bas, arabes).
On boit le thé à la menthe et on mange les gâteaux au miel, les fèves bouillies au cumin, la longuanisse, la melsa et le riz.
Pour un peu qu'on se laisse prendre on rentre, en prime, avec l'accent et les gestes, et oui en bon méditerranéen tu parles aussi avec les mains sinon on pense que tu es muet.
J'aime cette ambiance bon enfant, faite de sourires et d'œil brillants, même si parfois au hasard d'un arrêt on entend une conversation limite rat-ciste, et que l'on ne peux s'empêcher d'intervenir (dommage qu'il y ait des cons partout, ça gâche un peu le plaisir).
En attendant c'était une belle journée, où le soleil était présent juste ce qui faut.
Elle est pas belle la vie