Lilou la teigne

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lundi 18 août 2008

Le mythe du prince charmant

Nous en avons toutes rêvées, pour certaines nous en rêvant encore, pour d'autres nous l'avons enfin trouvées.

Je parle évidemment du prince charmant avec un grand P et C.

Jeune fille je l'imaginais arrivant dans le soleil couchant monté sur son blanc destrier, il est arrivé un jour sans son cheval ni son armure à un moment ou je n'attendais plus rien de l'homme ni en général et encore moins en particulier.

Il m'est tombé dessus comme le père noël de la cheminée, un jour de mai ou le feu été éteint (heureusement pour lui, il s'y serait brûlé).

Je me souviens de ma quête vers cette idéal d'homme que j'avais construit dans ma tête sans me soucier de la réalité.

Mon chemin a été long, il m'a fallu d'abord mordre la poussière, pleurer, me haïr.

Pour enfin me trouver, m'aimer, m'accepter avec mes défaut et mes qualités pour pouvoir enfin m'ouvrir à cet autre que j'attendais sans vouloir me l'avouer .

L'accueillir dans ma maison sans rien attendre, juste en savourant comme une chatte gourmande le plaisir de le regarder vivre, rire, partager des moments de grâces.

Par sa façon d'être il a su m'ouvrir les yeux sur la vie.

Mon chemin a été long parfois douleur, vide, mais la vie m'a beaucoup appris.

Tout cela pour dire qu'en amour la porte doit toujours restée ouverte pour éviter que l'oiseau étouffe.

Se rappeler que rien n'est jamais gagner ni pour un jour ni pour mille ans

Souvent se remettre en question calmement posément.

Parler surtout de tout ce qui vous tracasse et qui par le silence peu devenir invivable.

Et puis l'aimer pour lui, pour ce qu'il est, pour cette capacité qu'il a de vous rendre belle comme un arbre de noël.

pour finir ne pas oublier de manger le blanc destrier de vos rêves de jeune fille, car nous le savons toutes:

C'est très mal de jouer avec la nourriture

Sur ce bonne nuit et jolis rêves à tous

vendredi 15 août 2008

Les z'avant nous

Hier soir, après une discussion un peu folle dingue avec la fille sur l'hérédité, je me suis souvenue de photos.

De très très vielles photos de famille.

Qui serions nous si notre père et mère, nos grands parents, nos arrières grands parents ..etc.., n'avaient pas été justement ceux là?

De mon point de vue nous ne serions pas nous, mais d'autres.

Nous sommes le produits de ceux qu'ils ont été, avec certes des oppositions mais aussi de grandes similitudes.

je suis en ce moment sur la trace de mes origines et je me rend compte que d'un côté ou de l'autre il y a eu dans notre famille des gens qui se sont battus pour que leurs enfants soient moins mal lotis qu'eux.

Ils y a ceux qui se sont battus contre la royauté et le pouvoir absolu, ceux qui ont participé aux grandes grèves de 36, ceux qui se sont battus pour que la France reste un pays de liberté pendant les deux guerres.

Les grandes gueules font parties de mon moi, ce désir permanent de voler au secours de la veuve ou de l'orphelin, de me battre pour mes idées, pour un monde meilleur.

L'âge ne fait rien à la chose quand on se bat pour un idéal.

Je porte encore en moi les combats de mes 20 ans et je me rend compte que je les ai transmis à ma fille.

Alors merci à tous mes z'avant moi qui m'ont fait ce que je suis

lundi 4 août 2008

Larve gluante

34° à l'ombre, je me sens "mouaaaate" c'est rien de le dire .

après une X ème douche qui laisse un semblant de fraîcheur, je dégouline encore moins de 10 minutes plus tard.

Je passe sur les jambes qui me donnent l'impression d'être des poteaux.

elephant

Non plutôt des pattes d'éléphant.

Je rouspète comme une voleuse après cette chaleur qui fait de ma petite personne une larve.

En parallèle je me moque de moi, il y a moins de 15 jours je trouvais que quand même on avait un été qui n'en était pas un et patati et patata en gros jamais contente.

Fais froid, fait pluie, fait gris, fait chaud jamais contente la fille

vendredi 18 juillet 2008

Bizarre

Je l'ai trouvé chez l'ami

Berlioz.

C'est un tableau de mots pris sur le fil rss de mon blog

je vous en fais profité, heureusement pour moâ j'ai un très bon

Technicien

dimanche 13 juillet 2008

Les porteuses d'eau

Elles sont Portugaises, Marocaines, Africaines, quelques fois françaises nous les croisons au détour d'un escalier.

Elles se lèvent à l'aube pour faire des kilomètres de cage d'escalier, pour éviter de déranger les habitants dans leurs allées et venues.

Qui les voit grimper dans les immeubles avec leur seau de 15 litres plein à bout de bras, leur balai et leur serpillère.

qui voit leur visage fatiguée, leur dos vouté, vieille avant l'âge.

Elles sont les garantes de la propreté.

Ménages chronométrés, produits aux comptes gouttes (qui sent bon de préférence pour une sensation de propre), un seau d'eau pour tant d'escalier.

A longueur de journée elles nettoient notre merde, enlèvent papiers, mégots, urine de bestiole, crottes de chiens et j'en passe.

Elles sont payées une misère, bien souvent sans papiers donc plus facile à contrôler, peu voir pas de connaissance sur les droits du travail.

Elles sont les esclaves modernes, celles que l'on ne voit jamais.

Si un jour vous en croisez une, n'oubliez pas : un bonjour, un merci.

C'est pas grand chose mais cela leur permet d'oublier qu'elles sont si souvent invisibles.

lundi 7 juillet 2008

Elle l'a eu

Quoi allez vous dire?

Mais le BAC évidemment.

Comme tous elle est partie à la pêche le 16 juin, elle est tombée à l'eau et aujourd'hui un bateau est passé et l'a repêché.

Pour moi la seule chose qui compte c'est que nous buvons le champagne ce soir pour fêter cela et puis resto après.

C'était pas gagné mais le résultat est là alors le reste et ceux qui diront oui mais c'est pas du premier coup et sans mention je m'en tamponne.

Le résultat des courses :

18 ans

Un amoureux amoureux fou trop gentil et adorable

Le permis de conduire du 1er coup celui là.

Et pour finir l'année scolaire en beauté le Bac.

Que demande le peuple.

Elle est pas belle la vie

juste en apartée le prof de philo est arrivé avec plus d'une heure de retard ce matin il a oublié de se réveiller pour faire passer l'examen.

dimanche 29 juin 2008

Tout le monde dors

8h45, malgré la chaleur ils arrivent encore à dormir et "Moâ" je suis là comme une quiche à les entendre ronfler allègrement.

Le prix du baril de pétrole grimpe et eux dorment.

Le prix de l'immobilier baisse et eux dorment.

Je ne vous parlerai pas du prix des fruits et légumes ni du restent d'ailleurs et que font ils?.....Ils dorment.

Le petit Caporal, un temps surnommé Iznogoud, fait de grandes déclarations qui se noient dans le brouhaha des contres déclarations et ils dorment encore.

Ils parquent les immigrés clandestins comme des animaux, mettent en place la directive de la honte, font fi du pouvoir d'achat, massacre la sécu et ils dorment toujours.

L'écart entre la base et les hauts salaires se creusent, le prix de la baguette s'envole, on démolit joyeusement l'éducation nationale, ils sont en pourparlers pour réintégrer l'OTAN, la justice se déglingue et eux dorment en rêvant à leur vacance.

Quand ils se réveilleront au mois de septembre une myriade de loi et de taxes seront nées, ils n'auront rien vu venir, ils subiront encore, pliant un peu plus le dos, travaillant plus s'ils le peuvent et gagnant moins de manière certaine, espérant se réveiller de ce cauchemar, le petit caporal, lui prendra un repos bien mérité, au frais de la princesse.

Serions nous des larves gluantes endormies???..........non je ne peux y croire.

Nous allons finir par nous réveiller et dire NON cela suffit messieurs.

Nous avons comme vous le droit de vivre, d'aimer, de nous cultiver, de nous instruire, de manger, de rire, de travailler, d'être soigné.

Quelques soit nos convictions, nous sommes avant tout des êtres humains et à ce titre nous avons droit au respect

lundi 16 juin 2008

Balade Corse

Encore une fois la Corse m'a pris sous son charme magique.

je suis a chaque fois étonnée de passer sans transition de mer à montagne à mer.

Le plaisir est encore plus grand quand on sillonne l'île de beauté en moto.

Dangereuse aussi dans certains coins un peu oubliés ou il n'est pas rare de croiser vaches, chèvres, moutons et cochons errant librement sur ces routes de montagne.

l'anecdote la plus amusante se passe sur la route reliant Corté à La Porta (N71) route sinueuse ou deux véhicules à certains endroits peuvent juste se croiser.

Nous roulions donc tranquillement en nous repaissant de ces magnifiques paysages, quand on aperçu la première vache couchée sur le bas coté, un meuheu nous salua et nous nous sommes empressés de lui répondre de la même manière. Fière de nos nouvelles connaissances linguistiques, nous nous avons continués notre route, 4 ou 5 virages plus loin ce n'était pas une mais 4 vaches accompagnées de leur veaux qui trottaient tranquilles sur la route. Un veau prit de frayeur, parti droit devant et fini par escalader un pan de montagne d'où il tomba illico, sa mère se mit à l'engueuler copieusement tout en nous jetant un regard noir.

Nous avons admiré le couché de soleil sur les "calanches" de Piana, attablé à la terrasse de l'hôtel les roches rouges, hôtel désuet des années 30, un charme fou ou je me suis plu à imaginer les belles de cette époque.

Du haut des remparts de Bonifacio nous avons tenté de voire la Sardaigne, mais le ciel versé sur nous ses larmes tièdes qui nous ont ramené vers Porto-Vecchio et sa charmante Villa Conti perdue dans la nature, nid douillet sachant accueillir les amoureux en quête de solitude.

Que vous dire du Cap Corse qui a su garder le côté sauvage, Rogliano village perché dans la montagne qui abritent de majestueuses éoliennes (n'essayez pas comprendre, j'ai toujours été en admiration devant ces magnifiques oiseaux blancs).

Et enfin le retour qui a faillit ne pas se faire.

Nous étions persuadés que nous partions de Bastia, et nous avons pris le temps de flâner dans la ville et d'y savourer notre dernier repas. Vers 13h15 nous avons décider de nous rapatrier vers le port pour l'embarquement, et là surprise aucun bateau au départ pour notre chez nous. Vérification des billets, surprise, surprise notre bateau était bien prévu à 15h15 mais d'Ile Rousse soit environ 70 kms plus bas. Autant vous dire que nous avons oublié les paysages et foncé. Nous sommes arrivés pile poil, le bateau avait eu du retard.

Ouf rentrés à temps pour bizouiller la G.F. (nouvelle appellation contrôlée de l'A.P.), qui allait passer la dure épreuve de Philo ce matin.

Elle est pas belle la vie

samedi 7 juin 2008

51...... à votre santé

Je vous offre le champagne, je pose le UN après le Cinq.

51 je n'arrive pas à le croire.

j'ai toujours pensé que je me réveillerai morte avant mes 40.

Ben non je suis toujours là, super bien dans ma peau et dans ma tête, des projets pleins la tête, une vision de l'avenir arc en ciel.

ceux que j'aime autour de moi comme une poule entourée de ses poussins.

2008 année du changement on ne peut le dire mieux, tout explose en mille couleurs

corse

demain je serai là accompagnée de mon PC préféré qui m'offre quelques jours de détente.

De notre île je vous enverrai des multitudes de bulle de champagne, que je boirai à notre santé à tous.

jeudi 29 mai 2008

Grande Nouvelle

18 ans, une semaine = Amoureux

18 ans, deux mois = PERMIS DE CONDUIRE RÉUSSIT;

Nous sommes allés fêter cela dignement au restaurant, elle rouge d'émotions, moi fière comme un bar tabac, le Pc moqueur comme pas deux.

si tout va bien dans quelques temps je rajouterai

18 ans, trois mois= BAC

Mais bon je vais attendre pour faire le coq voir le paon ou les deux à la fois.

Et Zou CHAMPAGNE c'est moi qui invite

Elle est pas belle la vie

lundi 26 mai 2008

Epanouissement

18 ans et deux mois plus tard, mon A.P. est toujours sur son petit nuage d'amour.

l'amoureux est charmant et surtout très amoureux.

Ils vont bien ensemble, ils ressemblent à cette jolie
imageamoureux

Mon bébé c'est envolée pour laisser la place à une jeune fille radieuse, heureuse de vivre, de rire.

Ses yeux sont pétillants, elle est belle sans le savoir

l'amour fait des miracles, elle qui avait un gros manque de confiance, je la vois s'affirmer.

En plus il me font rire tout les deux, dans leur comportement, leur manière d'être, de ce regarder.

Même sont foutu caractère s'améliore c'est vous dire, (bon il y a encore des moments un peu craigniosse), mais elle se soigne.

Ici c'est toujours la ronde des allées et venues, la maison vit au rythme de la jeunesse et cela fait un bien fou.

Il y a parfois des petits mots sur la table pour des explications de vie en commun, ils comprennent vite.

La prochaine fois je vous parlerai du coucou, celui là tout un poème et encore je ne sais pas si un poème suffirait.

bien je vais retrouver mon nuage, dans cette maison il n'y a plus que cela, de jolis nuages d'amour.

C'est pour cela peut être qu'il est parfois difficile de sortir, la vie dehors vous rappelle une réalité à laquelle on a pas forcement envie d'être confrontée.

mercredi 21 mai 2008

Esprit es-tu là???

Il arrive un âge ou tout fou le camp......

d'abord ce sont de petites choses:

  • Les articulations qui se rouillent,
  • Le dos qui coince,
  • La vue qui baisse
  • L'ouïe qui fou le camp
  • On met plus de temps à réaliser le quotidien
  • la mémoire part en brioche
  • le sommeil vous fuit

Et voilà s'en est fait, un matin vous vous réveillez vieux.

Pour un peu que toute votre vie vous ayez eu un boulot pépère, style ouvrier dans le bâtiment, métallo, femme de ménage vous vous retrouvez encore plus cassé que la moyenne.

Votre vie vous a filé entre les doigts et cette retraite que vous attendiez comme un juste repos bien gagné, vous ne vous sentez plus bon a rien.

Envolé les envies de voyages, de sorties, de voir les potes, de se faire une partie de cartes.

Trop de monde autour de vous vous agace, aller faire les courses est une contrainte.

Et puis il y a tout ces rendez vous chez le toubib, sans parler des spécialistes de ceci ou de cela.

Ce corps que vous avez connu fringant ce déglingue et je vous parle pas de la tête qui tourne en boucle les mauvais souvenirs de votre vie, qui les distille comme une perfusion à longueur de journée.

Le temps vous a filé entre les doigts, celui de la vieillesse vous semble long.

Il vous tarde de vous réveillez un matin mort, bien mort pour qu'enfin cela finisse.

mort

mercredi 30 avril 2008

L'art de passer à autre chose

Je ne sais pas pour vous mais voilà ma méthode pour passer à autre chose.

Voilà de longs mois que je me bouffe le foie pour certains trucs pas marrants.

Cela tourne dans ma tête, ronge mon précieux sommeil, me coupe l'appétit.

Dernièrement lors d'un grand vide de printemps (ben parfois faut savoir ne garder que l'utile), je me suis rendue compte qu'en fait j'ai supprimé de mes armoires, mes étagères et autres endroits une multitude de petites choses ayant rapport avec la dite perturbation, et comme par hasard je me suis sentie soulagée.

Un poids immense venait de tomber de mes épaules, j'ai filé dans la salle de bain pour prendre un long bain revivifiant et m'occuper de ma petite personne, chose que je n'avait pas faite depuis des lustres.

L'amusant de cette histoire est la prise de conscience d'une certaine manière de fonctionner (Hé le bain ramollit mais laisse intacte les neurones qui tourbillonnent dans tout les sens).

Je me rends compte que c'est là ma manière d'évacuer les maux, les peines et tristesses que certains se donnent le droit de me faire, je ressasses comme une malade pendant un temps plus ou moins long en fonction du degré de lien que je supposais avoir, et un jour, hop je me mets dans un rangement frénétique et j'élimine les objets en rapport avec la personne.

Un peu comme si quelque part je les extrayais de ma vie, une manière de les jeter dans le néant d'où ils n'auraient pas dû sortir pour me pourrir ma vie.

De plus je n'ai même plus envie de savoir quoique ce soit de ces gens là.

J'ai mis un point final à l'histoire, à leur existence et je me tourne vers demain en me jurant bien entendu que l'on ne m'y reprendrait plus.

Du coup je suis plus efficace pour la reste, j'ai repris du poil de la bête et je peux me concentrer sur certaines points qui me contrarient un tantinet et dont je n'aurai la solution que dans quelques temps.

A part ce détail de fonctionnement perso, je vous le dis ma vie avec l'homme se passe super bien, l'A.P. l'a super bien accepté, tout roule.

Le petit nuage rose tout doux que vous voyez passer au dessus de votre tête c'est moi.

lundi 21 avril 2008

La vie est tout sauf un long fleuve tranquille

Après presque un mois sans connection dû à un changement de fournisseur adsl, me voilà de retour.

Ceux qui pensaient que la teigne avait jeté l'éponge se mettent le doigt et la main dans l'œil.

Que c'est il passé pendant tout ce temps .......?

Une foule de choses biens et moches très moches.

Je passe sur les moches moches qui sont les aléas de la vie mais dont je me serai bien volontier passé surtout que pour un certain nombre rien n'est encore réglé, alors croisons ensemble les doigts pour que le pire ne se transforme pas en ultra pire.

Les bonnes, très bonnes........ excellentes nouvelles :

Mon A.P. est radieuse, elle file le parfait amour avec un joli coeur...... du coup me voilà envahis par une bande d'A.P. tous plus gentils les uns que les autres. (ils ont de grandes qualités : ils savent faire la vaisselle et ont trouvés tout seul le chemin pour vider les poubelles ).

La seconde super nouvelle et celle là je n'en reviens pas encore, j'ai le sentiment d'être sur un nuage et chaque matin en me réveillant je me demande si je ne rêve pas...........je ne vous fais pas plus languir, non je vais plutôt jouer à qui donne sa langue au chat.

Alors y-a-t-il une bonne réponse dans cette noble assemblée......?

Non, personne ne trouve.....

Le prince charmant a posé ses valises à la maison.

Nous avons dû réaménager le nid, et nous envisageons sérieusement de déménager pour une petite villa qui pourra tous nous accueillir sans soucis d'espace.

Un voyage à cuba est prévue pour fêter cela courant juin (enfin si j'ai réglé mes autres préoccupations).

Dernier point et pas des moindres la vie à deux a de sacré bon côté : le café du matin, le partage des tâches, le bricolage et le meilleur le soir blotti l'un contre l'autre, sans parler des petits bisous a tout heures et des massages au retour du boulot.

je flotte sur mon nuage et je vous le dis cela me plait drôlement.

Elle est pas belle la vie

jeudi 27 mars 2008

18 printemps cela se fête

18 ans déjà, le temps passe en juin je fêterai mes 51 Automnes.

Je n'ai rien vue, mais voit-on le temps nous glisser entre les doigts.

Je la regarde et je ne peux m'empêcher de la trouver belle.

Belle comme une fleur qui pousse tranquillement sous le doux soleil de printemps.

7h55 heure de sa naissance, c'est un mardi, les premières douleurs sont arrivées le dimanche soir, cela se termine par une césarienne.

Qu'elle bonheur je la tiens enfin dans mes bras à 13 heures, elle ouvre les yeux et me sourit.

Elle vient de m'acheter pour un sourire, pour toute une vie, elle est mon enfant, ma vie, mon souffle.

Chacune de mes décisions seront un pas vers son futur, c'est bien, c'est mal, est ce le bon choix?

Je ne sais pas, mais je décide en espérant le meilleur, il est si difficile d'être parent.

Je veux pour elle le meilleur, pas mon meilleur, pas mes rêves que j'avais pour moi, non j'ai envie pour elle de son meilleur à elle.

Difficile de ne pas tout confondre.

Samedi soir elle a commencé la ronde des anniversaires, 12 adolescents à la maison majorité de garçons.

Elle m'a mise à la porte de la maison (avec mon accord cela s'entend), j'ai retrouvé la maison comme je leur avais laissé nickel et eux bien sagement assis entrain de papoter.

C'est dans des cas comme celui là que l'on aimerait avoir encore 18 ans juste pour un soir, juste le temps de refaire le monde, juste pour rire.

Nous avons passé un bon week-end avec certains qui ont choisi de rester jusqu'au lundi, je suis devenu maman d'adoption (en attendant je ne regrette pas d'en avoir eu qu'une, qu'est que cela mange un ado, incroyable, des ventres sur pattes).

Les surprises vont s'étaler sur une semaine pour elle,

Joyeux anniversaire ma fille

Ce qu'elle ne sait pas encore c'est qu'il y aura 30 personnes pour l'entourer ce soir, j'ai tout organisé dans le plus grand secret.....surprise...surprise

jeudi 20 mars 2008

Non au désengagement de l’Etat en matière culturelle

Témoignage de la Cie Création Ephémère
Vous êtes artistes, responsables de structures, de projets culturels ou tout simplement attachés à la richesse et diversité culturelle de notre pays, vous n’avez pu passer à côté de nombreux témoignages, ces derniers mois, sur les difficultés rencontrées, régions par régions, par la plupart des acteurs culturels qui ont débuté l’année 2008 avec une grande incertitude quant à leur financement.
Cette incertitude prend désormais corps, et, force est de constater qu’il s’agit purement et simplement d’un désengagement de l’Etat en matière culturelle.
L’Etat a décidé de réduire le budget qu'il consacre à la culture notamment en direction des publics spécifiques (actions culturelles dans les quartiers, les prisons, les hôpitaux, en milieu rural…) mais également de la création contemporaine et du spectacle vivant.
Les plus touchées par ce désengagement de l'Etat sont les associations artistiques et culturelles, compagnies, salles de spectacles qui constituent le creuset de la création et de l'innovation.
Nous, compagnie Création Ephémère, souhaitons ici apporter notre témoignage et faire part de notre indignation quant à notre situation, qui s’inscrit dans cette conjoncture et prend des allures dramatiques.
Depuis 1991, la compagnie travaille de façon professionnelle avec des comédiens «différents », handicapés mentaux.
Depuis cette date, il y a eu une reconnaissance croissante de la part de l’Etat qui s’est manifestée par une aide en 1991 de 25 000 F (3812 €) pour s’accroître régulièrement et atteindre 40 000 € en 2006.
Cette aide nous a permis de structurer et d’approfondir notre action.
En 2002, la DRAC Midi-Pyrénées vote une subvention de 15 250 € pour l’aide à la production de « Zoll » de Michel Genniaux. En 2005, une aide de 17000 € nous est accordée pour la production de « L’Enfant sans Nom » d’Eugène Durif. Il nous semble donc avéré que notre projet artistique avait une réelle reconnaissance de la part de l’Etat jusqu’en 2006 . Et c’est la chute, jusqu’à la rupture totale du soutien de l’Etat envers notre action. 2007 est une année noire. Plus aucune aide pour fonctionner ni pour la formation des comédiens différents.
2008 sera donc l’année qui verra la fin de notre travail, mis en péril par l’arrêt brutal et incompréhensible de l’aide de l’Etat : aucune aide ne nous sera attribuée pour la création du prochain spectacle, « Une Antigone », sur une écriture d’Eugène Durif. L’incompréhension est totale puisque cette aide croissante de l’Etat s’est accompagnée d’une réelle reconnaissance artistique de notre travail atypique et d’un développement constant de nos activités de création et de tournées : « Zoll » ou « L’enfant sans nom » ont été joués en Allemagne, Suisse, Belgique ou Autriche, sur des Scènes Nationales et conventionnées.
Autant de programmateurs qui nous ont renouvelé leur confiance par la suite.
Ce n’est pas avec quelques mots ici, dans cette lettre, que nous allons pouvoir décrire notre mort mais c’est pourtant ce qui va arriver : nous ne pouvons plus travailler et vivons un drame humain qui se manifeste par l’arrêt de nos projets et des licenciements futurs.
En faisant reposer les baisses de crédits sur les structures qui sont parmi les plus fragiles du champ culturel - des milliers d'équipes qui font pourtant le dynamisme artistique de notre pays - l'Etat démantèle peu à peu le maillage artistique et culturel français, balaie d’un revers de la main l'action culturelle de proximité et renvoie les populations à l'offre unique des industries du divertissement.
Face à cette situation, vous pouvez nous soutenir d’une part en diffusant largement cette lettre ou bien en écrivant à la DRAC Midi-Pyrénées : Monsieur Paillarse Directeur des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées : anne-christine.micheu@culture.gouv.fr Plus d’informations sur la compagnie Création Ephémère et son projet artistique :www.cie-creation-ephemere.fr
Très cordialement, La Cie Création EphémèreLa Fabrick // 9, rue de la Saunerie // 12100 MillauT – 05 65 61 08 96 // cie.ephemere@wanadoo.fr

dimanche 16 mars 2008

Nous nous sommes séparées

Vendredi à 11 heures, notre belle histoire a pris fin sans larme, sans cri, sans parole blessante.

Je l'ai déposé sur le parking, j'ai regardé le paysage instant, et je me suis souvenue de tous les moments merveilleux que nous avions passés ensemble.

Quelques flashs : Notre montée à Paris, les routes de montagnes,la panne d'essence mémorable au milieu de nul part, nos rires.

Bien sûre nous avons traversé aussi de rudes moments et je préfère les oubliés.

J'ai toujours aimé me souvenir que des bons moments, je pense déjà à ma vieillesse et à toutes les jolies histoires que je conterai à mes petits enfants.

J'imagine déjà celle-ci :

Assise dans un fauteuil bien confortable, face à un feu de cheminée, les petits à mes pieds, allongés sur une peau d'ours blanc moelleuse, m'écoutant les yeux brillants de larmes.

Je me souviens, c'est leur histoire préfère, celle du temps ou leur mamie n'avait peur de rien, elle était une femme énergique qui savait prendre des décisions justes, même si son cœur lui pleurait l'absente.

Et à leur tour ils raconteront l'histoire à leurs enfants :

Celle du jour ou leur mamie n'hésita pas à changer sa vieille 205, âgée de 19ans et 400 000 km au compteur pour une flambante ford fiesta diesel avec juste 200000 km au compteur.

Elle est pas belle la vie

vendredi 7 mars 2008

L'un part , l'autre reviens

La vie est chaque jour surprenante, au moment ou l'on se pose des questions sur l'amitié, son sens pour vous et pour les autres, la place qu'elle occupe dans votre vie, les blessures qu'elle vous inflige à votre corps défendant, vous recevez un appel qui remet tout en question.

Un sms pour être plus exacte, un simple petit sms comptant quatre petits mots :

tu me manques bisous

A pas loin de minuit, et en vérifiant le n°, vous vous rendez compte qu'il y a sûrement erreur sur la personne, vous pensez à la douce qui n'aura jamais ce doux message, comme vous êtes dans un bon jour vous y répondez en signalant l'erreur.

Heureuse du petit service rendu vous éteignez la lumière prête à rejoindre Morphée la douce.

La sonnerie sms retentit à nouveau, dans votre petite tête embrumée de sommeil vous pensez :

Et merde va pas me lâcher ce con, je vais lui claquer la gueule.

Vous saisissez le maudit portable, invention du diable entre toute, qui vous gâche un sommeil justement acquis.

Et là vous lisez juste un prénom.

La rage tombe d'un coup d'un seul,il ne reste plus qu'un immense bonheur qui monte, qui monte......un ami est de retour après de longues années de silence..

Comme quoi il ne faut jamais désespérer, quand le lien est solide et vrai pour de bon, l'ami reste un ami.

Cela me donne des ailes pour l'avenir et dans un grand élan d'optimisme me laisse à penser que certaines choses qui semblent grave sur le moment peuvent avec le temps s'effacer