9 Février 2005

Billet

La nonna de Roberto Cossa

Vous allez vous dire: mais qu'est ce encore???

Et je vous répondrai : Nous jouons, à 20h30 salle Appolinaire à la Seyne sur mer dans le var, vous étes pas loin.........alors n'hésitez pas venez.

Je risque d'être un peu silencieuse et vous me pardonnerez mais les répétitions ont triplées, jouer et faire la mise en scène n'est pas de tout repos, et puis il faut penser aux décors, aux affiches, aux invitations, travailler sur le plan lumière....travailler s'occuper de l'adorable ado. Mais pourquoi les journées ne font que 24 heures, c'est pas juste, c'est trop court.

Gors bisous à vous tous, je ne vous oublie pas.

LA NONNA de Roberto Cossa Résumé :

La Nonna ! Comment traduire en français ces consonances italiennes ? Mémé, mamy, grand-mère, bonne maman non, ça ne va pas. La "nonna" avec deux n en italien, ça résonne tout seul. D´ailleurs dans la pièce, la "non-na", c´est l´énormité, l´envahissement, la grand-mère insatiable qu´il faut nourrir, combler, assouvir jusqu´à en crever.

Carmelo, le père de famille, a beau faire ses comptes, on ne bouclera pas la fin du mois si tout le monde ne se met pas au travail pour nourrir la Nonna, grand-mère centenaire qui dévore insatiablement tous les aliments qu´elle a sous la main. Un réalisme critique associé à un aspect grotesque donne à cette pièce argentine une dimension internationale. La Nonna c´est intraduisible et c´est merveilleux.

Biographie :

Roberto Cossa commence à écrire la Nonna en 1972 sur le mode comique, la pièce reste dans un tiroir jusqu´en 1976 date de répression militaire et des horreurs que l´on sait en Argentine.

C´est alors que R. Cossa ressort son manuscrit et que, guidé par cette "sensibilité qui l´empêche de vivre en marge de ce qui se passe", il se laisse dépasser par son sujet pour créer cette formidable métaphore de la mère qui dévore ses enfants ou, plus généralement, de tout ce qui peut nous dévorer.

Cossa se défend d´être un écrivain politique comme Brecht ou Sartre. La politique, il en fait quand on brûle les théâtres, c´était en 1980, il était là pour dire non, visiblement et courageusement.

Mais dans ses pièces, il préfère donner vie à "des personnages" qui n´ont pas sa vision et qui subissent le monde plus qu´ils ne le vivent.

Cossa a écrit entre autres :

   * Viejo Criado (le vieux domestique)
   * Pieds et Mains Liés
   * Los Copadritos
   * Yepeto.

7 comèdiens sur scène+ un technicien lumière, une envie vous faire rire, se faire rire, donner et prendre du plaisir.

Commentaires

1. Le vendredi 7 janvier 2005, 14:53 par Facettes

bon courage pour tout ça

c'est un peu loin pour moi qui suis dans (le nord)

bizouille plein plein

2. Le vendredi 7 janvier 2005, 15:04 par lilou la teigne

Dommage et requinque toi vite, ton énergie me fait du bien

3. Le samedi 8 janvier 2005, 11:02 par samantdi

Moi je suis moins loin que Facettes, mais encore trop loin pour venir t'applaudir, pourtant, le coeur y est !

Je ne connais pas cette pièce, maisle résumé que tu en fais donne envie !

(on dirait un peu l'univers d'un Garcia-Marquez, toute la puissance imaginaire de l'Amérique Latine ! J'aime cette façon de voir la vie)

4. Le samedi 8 janvier 2005, 16:51 par lilou la teigne

Quand R.Cossa commence à écrire cette pièce c'est pour un boulevard, il la reprend sous le régime militaire est transforme le texte pour un faire une satyre sur le pouvoir, allant jusqu'à la mort de tout ceux qui ne sont plus utiles. Au départ je n'étais pas franchement emballée puis je me suis laissée prendre par la caricature des personnages, et puis aussi par le second dégré de la pièce oui elle fait rire mais ce qui est dit est horrible, plein de cynisme, cette vielle est une horreur avec un grand H

5. Le lundi 10 janvier 2005, 22:52 par Facettes

rooooh ça me plairai bien !

le cynisme j'adore !!!

merdum ça fait chier que ce soit si loin

pffff quelle barbe !

bizouille toi

6. Le mardi 8 février 2005, 09:17 par planeth

décidemment, c'est ma découverte du mardi matin ! La Nonna...c'est tout mon Sud qui remonte soudain. J'ai passé mon adolescence à Toulon... Et puis un autre grand bout de vie à Nice, et maintenant je me retrouve à Angers, autant dire le grand Nord ! Et merci pour tous ces textes que tu nous fait découvrir.

7. Le mardi 8 février 2005, 09:21 par planeth

rebelote... en relisant attentivement, l'argument de la pièce me ramène à ces contes russes qui mettent en scène Baba Yaga. La grand-mère malfaisante qui se nourrit de ses enfants.

8. Le mardi 8 février 2005, 10:41 par lilou la teigne

Oui cette grand mère est horrible, par certain côté elle me ramène à la mienne qui question tendresse, bizouille et autres marques d'affection était loin d'être au Top. Je dirai qu'elle avait du naître avec un martinet dans la main droite et des ongles acérées dans la gauche, heureusement qu'elle n'avait plus de dents. En relisant la description je me rends compte qu'elle était plus la fée carabosse que la douce fleur. Mais bon paix à son âme si elle en avait une.