Après un grignotage accompagné d’un petit chablis à la maison en compagnie de l’ami Zub , nous voilà partis pour le montage lumière.
Je suis un peu stressée, mais je prends plaisir à papoter avec Zub, cela fait longtemps que nous n’en avions pas eu l’occasion, tout y passe, nos conceptions de vie, l’éducation, les douleurs, la solitude, les petits et grands bonheurs.
15 heures le matériel est déchargé, nous commençons l’installation, je suis la petite main de l’éclairage et en même temps je calcule les plans de scènes, les déplacements, surtout ne pas se tromper, chaque jeu de lumière doit éclairer un point précis le temps n’est pas à l’erreur, mais à la précision.
18 heures les filles arrivent je sens leur joie, d’être là mais aussi le trac, par des manières d’êtres, des gestes, un flot de paroles.
Nous faisons un filage pour qu’elles prennent leur marque, petits rires nerveux, trous, panique, explication de la lumière, des changements de dernières minutes pour s’adapter à la scène.
20 heures les premiers personnes arrivent pour le repas, nous ne pouvons plus aller et venir à notre grès, le stress monte d’un cran, les questions fusent.
21 heures 45 dans la salle à coté le dessert est servi, nous commençons à nous échauffer le corps mais aussi la voix.
22 heures tout le monde est en place, les lumières s’éteignent, nos mains se serrent pour la dernière fois, la musique démarre.
Que le spectacle commence
Et là tout va très vite, elles se donnent à fond, cela se voit dans leur corps et dans leur voix, l’émotion passe, elles s’écoutent, jouent ensemble en union parfait.
Elles prennent du plaisir et en donnent, il y a toujours une pour aider l’autre, pour la ramener, elles sont resplendissantes et je vois mon A.P. briller de tous ses feux, s’ouvrir comme une fleur au soleil des projecteurs.
Je sens le bonheur me gagner, diluer mon stress et mes angoisses, la tension s’envoler mon corps s’ouvrir lui aussi pour les rejoindre.
23 heure 10 le rideau se ferme sous les bravos, la partie est gagnée, elles sont perdues, étonnées que se soit déjà fini, heureuses d’y être parvenu, d’avoir gagné.
Minuit nous passons à table et là c’est le grand défoulement des mots, des bisous et câlins, je suis morte mais je sais qu’il y a encore le démontage.
3 heures je me couche enfin après une douche rapide.
5 heures 30 le réveil sonne comme une somnambule je me lève.
6 heures 30 déjà, je monte dans le gros n’avion.
Commentaires
Vie trépidante! Mais quelles grandes vacances...
Vivement la suite !
Bien contente de te savoir de retour ! Dès que tu as eu le dos tourné, Zub est venu me voir... Tu nous as bien manqué, mais on s'est dit que ça te ferait venir à ton tour...
Plein de bises pour toi
parenthèse Bienvenue ici, le bonheur dans les vacances c'est le rêve avant, pendant et après.
Samantdi je sais ce coquin n'a pas ressisté, nous en avions parlé dans la voiture et avions même fixée le projet de venir courant février, je te jure on peu plus faire confiance à personne.
Bisous à vous
Belle description de l'avant, pendant et après spectacle, c'est comme si j'avais été là ! Contente de te "revoir", je guette la suite ;-) Bises.
Eh oui! Lilou était partie, Poussin est très occupé avec son homme, j'avais besoin de mes amitiés feminines, alors je suis allé à Toulouse. Na!
Que d'émotions ma belle Lilou et quel bonheur de te savoir de retour. Ces moments si intenses feront partie des souvenirs à partager avec ton A.P. Gros bisou