Je te, tu me …ils ou elles nous

Billet

Pardonnent

Pardon qu’elle drôle de mot, très judéo chrétien, bon ton, prout en fait.

Je te demande pardon, une fois que l’on a bien assassiné une personne, on va la voir et par un tour de magie « pardon » tout est réglé.

Parfois aussi on se sert du pardon pour assassiner une autre personne, machiavélique non.

Mon œil, ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait.

On ne peut revenir là dessus.

Quand c’est une affaire de famille, royale on pardonne, facile, on a pas envie d’avoir des relations de merde avec des personnes que nous côtoyons jours après jours.

Mais surtout on les aime assez pour passer au dessus

Par contre quand ce sont des personnes extérieurs, là pas pareil, il y a trois possibilités :

  • Soit une longue amitié nous lie et on passe l’éponge, mais tout au fond la blessure reste latente comme une blessure mal cicatrisée, qui pourri lentement, qui vous ronge jusqu’à la rupture.
  • Soit il y a rupture, tout est dit, ce lien si cher est jeté à la poubelle, fin des relations.
  • Soit on continue, on se sourit, on se parle, mais plus jamais de confidence, car il y a eu trahison, on fait semblant.

Combien de fois par jour fait on semblant (bonne question, non)?

Je ne suis pas pour le pardon, ce mot devrait être rayé du vocabulaire, il n’a pas de sens.

On ne pardonne pas aux gens que l’on aime, on les accepte tel qu’ils sont.

Les autres ma foi quelque part je m’en fous, ils ne sont pas assez important pour que je me prenne la tête avec eux.

Commentaires

1. Le mardi 11 avril 2006, 15:14 par Moyra

Et le pardon de nous-même vis à vis de nous-même? Toute une affaire qui mérite de s'y pencher peut-être , pout tout expliquer et comprendre. Bisou ma belle Lilou

2. Le mardi 11 avril 2006, 16:33 par samantdi

Bien d'accord avec toi ! J'aime beaucoup cette conclusion :

"On ne pardonne pas aux gens que l’on aime, on les accepte tel qu’ils sont. Les autres ma foi quelque part je m’en fous, ils ne sont pas assez important pour que je me prenne la tête avec eux."

Plein de bisous.

3. Le mardi 11 avril 2006, 17:03 par Pralinette

Arf je ne suis pas aussi catégorique... Les arguments que tu avances sont effectivement très valables, mais j'ose y mettre des formes et des nuances quand même dans ce mot "pardon". Tout dépend du contexte et des faits. J'ai pardonné à mon père, au bout de longues années, après avoir souffert pour y arriver, mais ce pardon s'avèrait tellement essentiel à ma vie... et tellement désiré aussi. Je ne suis pas meilleure que les autres,je peux moi aussi avoir des comportements et paroles qui blessent, que je vais regretter sitôt faits et prononcées. Alors on va me tourner le dos pour toujours ?

4. Le mardi 11 avril 2006, 22:07 par berlioz

Le pardon n'est il pas aussi, dans les cas les plus extrèmes, une façon de commencer un deuil, de pouvoir tourner la page, passer à autre chose ?

5. Le mardi 11 avril 2006, 22:34 par lilou la teigne

Moyra le pardon de soit, penses tu que je sois meilleur en me pardonnant ce que je suis.....

je ne le crois pas, je fais avec moi même en acceptant ce que je suis.

Enfin ce n'est que mon opinion.

Samantdi des bisous à toi aussi.

Pralinette Est ce bien de pardon que tu parles...., n'est ce pas juste l'acceptation de ce qu'il est simplement avec ses défauts et ses qualités, pour qu'enfin tu ais pu faire avec.

Je ne suis pas moi même parfaite loin de là je me connaîs assez pour savoir mon impulsivité, je fais avec le plus souvent, bien qu'avec l'âge j'arrive à 80 % à me contrôler.

Mais quand cela pète j'assume mes mots de trop, ni regrets, ni remords, quand la coupe est pleine elle déborde.

Se taire est il plus facile, je ne sais ?

berlioz "faire son deuil" en pardonnant, je n'y crois pas trop. "faire son deuil" en les comprenant en sachant pourquoi tel ou tel chose t'es arrivé oui. Pour essayer de ne pas re commencer les mêmes erreurs j'y crois plus...

des gros bisous à vous tous.