Squat de Cachan

Billet

Le plus grand squat de France, qui abritait près de mille personnes dans une ancienne résidence étudiante de Cachan (Val-de-Marne), a été évacué, jeudi 17 août, par les forces de l'ordre. La préfecture du département a invoqué une décision de justice de 2004 et des risques d'incendie liés à des branchements électriques "sauvages" pour procéder à cette opération, qui met un terme à quatre ans d'occupation des lieux. La décision a été prise "à la demande du recteur" de l'académie de Créteil, précise la préfecture.

le monde du 17/07/06

Où France terre d’accueil (à mourir de rire, si je n'avais envie de pleurer)

Ce soir je suis triste, je viens de voir l’expulsion de centaines de personnes vivant dans un squat.

En juillet notre gouvernement a demandé à tous les sans papiers de se manifester.

Je n’ai pu m’empêcher de penser à une certaine époque peut glorieuse de notre histoire 39/45.

Qu’ils soient maliens, roumains, ou autres, ils viennent ici car notre société vie plus facilement que la leur.

Un ballot sur la tête, tous leur bien.

Une promesse d’hébergement, enfin peut être.

Et surtout des enfants qui rêvaient à un demain meilleur, une éducation, un avenir.

Comment pouvons nous accepter cela.

Ce gouvernement qui agit, je ne l’ai pas élu et pourtant il parle en notre nom.

Pouvons fermer les yeux encore, non.

La France a mis en place des quotas, inacceptable.

La discrimination positif, inacceptable

L’expulsion, inacceptable.

Comment pouvons nous fermer les yeux.

Non, non, non,

En 2007 je me refuse une fois de plus à fermer les yeux je voterez donc pour celui qui fera autre chose que de s’en mettre pleins les fouilles et qui verra l’homme comme un humain et non comme un numéro, ou un bulletin.

Il faut que cela cesse.

Commentaires

1. Le vendredi 18 août 2006, 01:56 par nadine

deuxième essai de commentaire... je te donne 100000 fois raison,les gouvernements sont censés nous représenter mais ils ne cherchent que leur intérêt.. l"accueil "n'est qu'une manière de trouver de la main d'oeuvre et lorsqu'on a plus besoin de travailleurs à bon marche,on expulse des familles entière sans se soucier de ce qui va leur arriver..; et le pire dans tout cela est que certains trouvent tout ca normal... et que les mêmes continuent à voter pour les mêmes..; sérieuse matière à réflexion... Nadine

2. Le dimanche 20 août 2006, 11:03 par Moyra

Ce sera dur à trouver ma belle!

J'avais des convictions depuis toujours qui se sont décomposées au fil des ans.

Tous ne visent que le pouvoir et la monnaie.

Et notre planète? Que restera-t-il pour les futures générations?

Je vais avoir un grave souci pour voter, mais j'irai quand même!

Bisou Lilou et bon dimanche.

3. Le dimanche 20 août 2006, 11:27 par samantdi

Surtout que ces personnes ont été virées d'un squatt qu'elles avaient un peu aménagé pour se retrouver entassées dans un gymnase où la vie quotidienne va être difficile et où les pouvoirs publics seront obligés de leur venir en aide, donc c'est une opération d'une nullité épouvantable...

Je me prends à rêver d'une autre solution qui aurait été d'aider ces personnes à réhabiliter le squatt qu'elles avaient investi, car on prend soin d'un endroit qui devient le vôtre, et à partir du moment où on se sent responsable, ça change tout, non ?

On marche sur la tête... Un petit groupe possède des fortunes (immobilières, entre autres) alors que d'autres n'ont pas un toit pour abriter leurs enfants.

4. Le dimanche 20 août 2006, 11:50 par Zub

Jette un petit coup d'oeil là:

http://maester.over-blog.com/

BPS

5. Le mercredi 23 août 2006, 22:24 par lilou la teigne

ils sont toujours dans le gymnase, c'est une honte

6. Le jeudi 31 août 2006, 17:44 par berlioz

J'aime à rappeler, il ne faut pas oublier que nous ne sommes que des animaux, que quand il n'y a plus assez à manger ou à boire là où on vit, on va voir ailleurs. C'est aussi vrai pour les gazelles, que les oiseaux, que les hommes. Les frontières ne sont que des traits dessinés sur des bouts de papier; banissons les frontières.

C'est un vieux reste de colonialisme (bien vivace, ce dernier) qui fait qu'on veut bien aller piller les richesses autour de soi mais pas en payer les conséquences.