Du karcher a la cours d’Assisse

Billet

Il n’y a qu’un pas, il vient d’être franchi.

Tout recommence comme en 2002 la campagne se base sur la peur.

Peur de l’autre, de celui que l’on ne connaît pas, des banlieues qui flambent, de la violence.

Je n'approuve en aucune manière cette violence, j'ai toujours pensée que le mot était plus fort, mais que faire lorsque l'on a le sentiment de ne plus être entendu....... et que l'on a pas les moyens du mot.

A la question qui a mis le feu ?

Ceux que l’on pointe du doigt, ceux qui vivent une vie de misère sans réel avenir.

Ou nos politiques qui se servent de la misère, qui la médiatise pour obtenir nos bulletins.

Moi je dis non.

Non à la répression pour faire ses choux gras.

Non à la discrimination.

Je dis oui à la prévention.

Oui à la reconstruction,

Oui à l’éducation tant des enfants que des parents.

Manger, se loger est un désir humain normal.

Tendre la main, faire un sourire, s’occuper d’autre chose que notre nombril est un devoir.

2007 arrive et je ne vois en vue aucun candidat capable de me satisfaire.

Irais je voter ?

Je ne sais pas, déjà en 2002 je n’ai pas pu, vu mes convictions voter pour celui qui c’est imposé.

Le vote nul n’est pas comptabiliser, alors pourquoi dire de cette manière :

Je ne suis pas d’accord?

Puisqu’ils n’en tiennent pas compte autant aller cueillir des pâquerettes.

Tous corrompus, ce n’est pas pour nous qu’ils se battent, c’est pour leur bien être, le fric, le pouvoir, la main mise.

Je suis sans illusion.

Je ne changerais rien mais le dire fait du bien.

Commentaires

1. Le dimanche 22 octobre 2006, 21:12 par Vroumette

Si, va voter, steuplait va voter (je t'enverrai des pâquerettes si tu es en manque).

C'est un tout qui me dégoût en ce moement, peut-être davantage le jeu des journalistes dans lequel s'engouffrent les politiques, à moins que ce ne soit le contraire. Bref, surtout on ne parle de rien de fondamental, on fait du spectaculaire, du "grand public".

J'irai voter, non pas pleine d'illusions mais pour éviter le pire. L'autre jour j'écoutais Rosanvallon qui parlait de son livre "contre-démocratie". Il y expliquait que nous n'étions plus dans une démocratie de projet (les électeurs ne votent plus pour un programme, pour un mieux, pour un projet d'avenir), mais une démocratie de rejet (pour punir un gouvernement). j'ai trouvé ça si vrai que j'ai acheté son livre. Si ça vaut le coup, je te l'enverrai.

2. Le lundi 23 octobre 2006, 23:59 par lilou la teigne

ben evidemment que je vais y aller, mais ils me gonflent à faire que de la critique non constructif, et à surenchérir, et à rien faire pour de vrai.

bon je me calme, je respire et je te fais un bisous.

Ps: des pantoufles à rayures mon rêve.......

3. Le lundi 30 octobre 2006, 22:53 par berlioz

C'est la grande tristesse du paysage politique français, voir le débat portant sur des broutilles, rien sur le fond. Aucune remise en cause du système économique qui prive plusieurs millions de nos concitoyens d'une vie décente, plusieurs milliards d'être humains d'une vie qui en soit vraiment une! Je n'aurai aucune problème à aller voter au premier tout, mais qu'en sera-t-il du second ?

4. Le dimanche 12 novembre 2006, 19:19 par Jean-Luc

C'est bien vrai tout ça. On est pressé que l'humanisme prenne le pouvoir mais il est bien loin derrière le besoin de pouvoir et l'argent (naissance de beaucoup d'égoïsme). Alors je vais voter mais sans conviction non plus.