Une semaine ce n’est pas assez.

Bizarre, voilà déjà une bonne semaine que j’ai repris, et j’ai le sentiment de ne pas avoir eu de vacances.

Je coure, je virusse grave, j’ai trouvé le moyen d’attraper un miasme similaire à la grippe mais ce n’est pas cela, du coup je me sens toute cassé-patraque.

De plus mes gentils patrons m’ont accueillis avec un boulot de fou.

La meilleure dans le genre est celle du lundi qui m’a amoureusement gardé les draps à repasser, et oui madame a reçu.

Résultat une vingtaine de draps housses autant de draps deux places, les taies et traversins qui vont avec, sans oublier les nappes, en tout trois heures de musculation intensif.

Merci madame.

A la cure j’ai été reçu avec les honneurs.

Les pauvres ils en avaient marre des nouilles, de plus ils se sont fait deux ou trois restos pas terrible.

Du coup je roule la caisse, les menaçants de repartir en vacances s’ils m’embêtent.

C’est dingue comme je suis bien dans ce lieu, le boulot est agréable, et la grande majorité des prêtres plus que sympathiques, ils ont surtout beaucoup d’humour ce qui ne gâche pas le plaisir.

J’écoute les infos et je les lis, je ne décolère pas, après le temps des cerises nous voilà au temps des promesses.

Je ne sais pas encore pour qui je vais voter, enfin pas tout a fait, je sais à qui je ne vais sûrement pas donner ma voix.

Une fois tout ce joli monde éliminé, il ne reste pas grand-chose, autant dire rien.

Pour certain « il a changé », ma foi, avant après je ne vois pas bien la différence.

Quand à la louloute, mise à par ses jolies tenues et la création de nouveaux mots je n’ai pas encore vue le début du bout de son programme.

J’ai le mauvais pressentiment que les dindons de la farce seront encore nous.

Il faudrait créer un siège éjectable pour le président élu qui ne tient pas ses promesses dans l’année, comme cela ils réfléchiraient à deux fois avant d’en faire ces rigolos.

A bientôt je vais de ce pas fabriquer le siège. Non mais