J'avais oublié combien il est bon de travailler après un peu plus de deux ans de chômage.
Si je me lève aujourd'hui à 6 heures ce n'est pas à cause d'une insomnie et si je me couche tard après 23h c'est bien parce que je rentre du boulot pas parce que j'ai été à une fête quelconque.
Ma sieste je la mérite, elle me permet d'assurer ma journée et cela 7 jours sur 7.
Contrairement au pessimisme de M. "PÔLE" non on est pas foutue sur le marché du travail, il faut juste être plus patient et bien savoir ce que l'on veut (privilège de l'âge).
Deux mois maintenant, je savoure même si le premier mois a été totalement englouti dans le nettoyage du lieux, que j'y ai laissé le bout de mes doigts à force de récurer, frotter, dégraisser et finir par faire les vitres et poser les jolies nappes.
Je suis contente, le lieux est devenue accueillant, il sent le propre et je m'y sens bien.
Je passe sous silence mes angoisses et stresses concernant ma capacité à faire du bon et à exécuter un service irréprochable.
Je regarde mes clients manger et je vois bien qu'ils apprécient le repas.
J'essaie un maximum de leur faire du frais, d'équilibrée et surtout d'avoir un minimum de restes.
Le pain du soir passe en croûton pour l'anchoïade ou le pain perdu (Ce matin j'ai eu une agréable surprise, un gars qui travaille dans un restaurant m'en a demandé la recette).
Finalement allier travail et plaisir favorise le bien être, et permet de minimiser les tracas du quotidien.
Elle est pas belle la vie
N'allez surtout pas imaginer qu'il ne m'arrive pas de temps à autre d'avoir la grosse colère, celle qui fait lâcher les flammes par les naseaux et la fumée des oreilles sinon ça ne serai pas moi.
Commentaires
bravo! je suis de tout coeur avec toi! biz
Bravo et bon courage, et bonne continuation, et tout ça !
(Et pour le travail : oui, mais, ai-je envie de dire. Quand il est épanouissant, oui. Sinon, ça se discute !!)