J'ai le souvenir, en lisant ce mot, de ma grand-mère s'installant dans la salle à manger, près de la porte fenêtre.
Elle amenait avec elle tout le linge à ravauder, elle faisait cela à petits points, choisissant bien les couleurs de fils en fonction du linge.
Petite j'aimais la regarder faire, son travail était bien propre, presque invisible à l’œil, aussi impeccable à l'endroit qu'à l'envers.
J'ai moins aimé quand j'ai eu l'âge de m'y mettre et qu'elle me disait de manière moqueuse: ma pauvre enfant c'est une aiguille que tu as dans la main pas une pioche, même une souillon aurait honte .
Elle a quand même réussi à m'apprendre quelques points bien utiles et maman qui était une couturière hors pair m'a appris le reste.
Mais bon c'était tellement mieux et bien fait quand c'étaient elles qui le faisaient.
Commentaires
Je renonce à écrire un billet ce soir. Je partais dans la même direction que toi et tu me traiterais de copieuse :) Aurions nous eu la même grand-mère ?!
Allez juste pour le plaisir de raconter encore un peu ma grand-mère !
Ça peut aussi me rappeler la mienne qui venait tous les jeudis (à l'époque où il n'y avait pas école ce jour là) tenir compagnie à ma mère. Je la vois encore qui, voulant se rendre utile, faisait quelques travaux de coutures, entre autres du ravaudage, que, discrètement, ma mère refaisait derrière son dos, une fois qu'elle était partie.
Je me souviens en particulier de cet œuf en bois qui était creux, les deux moitiés, petit et gros bout, se vissant l'une dans l'autre. Les aiguilles y nichant en toute sécurité pour nos petits doigts fort curieux. Le tissus était tendu dessus pour bien en voir les fils et ceux qui manquaient.
Berlioz : L’œuf en bois , maman a encore le sien dans sa boite à couture, mais elle ne s'en servait que pour les chaussettes, un vrai torture ce truc
bonne journée à vous deux
Lilou, jolie madeleine :)
C'est vrai qu'à relire, ça sonne bizarre ! Je disais donc : bien joli souvenir :D