monde Parallèle

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mercredi 10 février 2010

Trois ans déjà

le temps passe, le temps file plus vite que le mistral.
Trois ans déjà que tu nous as quitté.

Je porte toujours la goutte d'ambre que tu m'as offerte.
Comme un talisman,

Un peu comme si cette larme pendue autour de mon cou te faisait plus présente
Dans mes nuits et dans mes jours tu es là, lovée au creux de mes seins

Enfouie au fond de moi, vivante, belle et rayonnante c'est ainsi que je t'ai placé dans mon coeur
De tendres baisers à toi qui sera toujours ma maman de théâtre, mon amie, la femme éternelle.

jeudi 28 janvier 2010

Les chemins du passé

Parfois, je prends le temps de m'assoir et de jeter un œil vers mon passé.
J'y vois un peu de tout, des moments de bonheur et de tristesse, des rencontres agréables ou non, des rêves, des espoirs d'enfants et de jeune fille.
Je contemple tout cela et je me rends finalement compte qu'en moi je ne porte que les meilleurs souvenirs, il n'y a aucun regret sur ce qui n'a pas été.
Comme un peu tout le monde je me suis prise de grosses gamelles, elles m'ont forgées le caractère, j'ai perdu des êtres chers que j'ai placé dans mon coeur pour qu'ils puissent y vivre en toute tranquillité et sérénité.
J'ai plus de tristesse vis à vis de ceux que j'ai abandonné par peur, par méconnaissance, jamais par mépris ou par égoïsme enfin j'ai envie de le penser.
Il arrive aussi qu'installée sur le rocher à rêvasser sur ceux qui auraient pu être, je reçoive la visite d'un être du passé (rassurez vous ce n'est pas un fantôme), cela est toujours pour moi un coup au coeur, d'autant plus quand je sais n'avoir pas été tendre avec.
A ce moment là je saisis l'opportunité de réparer une blessure vieille de 30 ans, pouvoir non effacer mais expliquer.
Sentir dans son regard tant de bienveillance et de générosité m'a terriblement ému.

Si chaque fois que nous commettons un acte peu honorable, on pouvait avoir l'opportunité d'un peu le réparer, l'humain serait-il ce qu'il est???
J'ai envie de penser que non, j'ai envie de croire que nous serions un peu plus humain.

Elle est pas belle la vie

rocher.jpg

vendredi 4 décembre 2009

Mes Deux Doudous

A une époque où beaucoup sont seuls, ou mal accompagnés, moi j'ai deux doudous dans ma vie.
Deux doudous tout chauds, tout câlins.
Je ne m'appelle pas Hélena de la Chance mais pas loin.
Il est bon d'être entourée de tant d'affection, dans un monde qui s'enfonce dans sa solitude et dans son désamour de l'autre.
Si avec Doudou N°1 nous partageons les rires,la tendresse, l'amour, les mots et les maux des jours Doudou N°2 se complait dans le silence le plus profond.
Doudou N°2 est un silencieux, il passe son temps dans les rêves qui hantent mes nuits, il préfère se lover au creux de mon épaule attentif à mon seul bien être, Il ne demande rien, juste être là sentant bon la lavande pour apaiser mes nuits.
Doudou N°2 est entré dans ma vie un soir de 2001, un soir de douleur me vantant les bien fait du bio, des odeurs de lavande, et des rêves qui accompagnent les nuits tranquilles.

Doudou N°2 c'est mon oreiller en graines d'épeautre truffé de lavande, il me soulage les cervicales et surtout permet la nuit à mon épaule douloureuse de se reposer.

Elle est pas belle la vie

NB:

Notre mission en Corse s'achève pour l'instant et nous rentrons sur le continent courant décembre......tant pi pour ceux qui ne sont pas venus profiter de la cuisine, du soleil et de la vie ici......mais ce n'est que partie remise.

vendredi 11 septembre 2009

Matou tout doux

Quand mon regard ce pose sur toi, Matou tout doux, une immense tendresse m'envahit.

Quand ton museau vient doucement frotter le mien, Matou tout doux, je suis emplie d'amour pour toi.

Quand je t'entends doucement ronronner la nuit, Matou tout doux, je sais que tes rêves sont paisibles.

Matou tout doux, tu as dans notre maison apporté la douceur, le rire, la plénitude des jours heureux.

Tu es là, Matou tout doux, de gris et blanc vêtu, prêt pour ta longue journée.

J'aime à te regarder, j'aime à me blottir dans tes bras, j'aime ta force, ton humour, ta tendresse.

J'aime ta manière de m'aimer, simplement pour ce que je suis.

Matou tout doux, tu es le bonheur de ma vie, l'épanouissement que je n'osais inventer.

Tu es, Matou tout doux, le rêve enfin réalisé.

lundi 18 août 2008

Le mythe du prince charmant

Nous en avons toutes rêvées, pour certaines nous en rêvant encore, pour d'autres nous l'avons enfin trouvées.

Je parle évidemment du prince charmant avec un grand P et C.

Jeune fille je l'imaginais arrivant dans le soleil couchant monté sur son blanc destrier, il est arrivé un jour sans son cheval ni son armure à un moment ou je n'attendais plus rien de l'homme ni en général et encore moins en particulier.

Il m'est tombé dessus comme le père noël de la cheminée, un jour de mai ou le feu été éteint (heureusement pour lui, il s'y serait brûlé).

Je me souviens de ma quête vers cette idéal d'homme que j'avais construit dans ma tête sans me soucier de la réalité.

Mon chemin a été long, il m'a fallu d'abord mordre la poussière, pleurer, me haïr.

Pour enfin me trouver, m'aimer, m'accepter avec mes défaut et mes qualités pour pouvoir enfin m'ouvrir à cet autre que j'attendais sans vouloir me l'avouer .

L'accueillir dans ma maison sans rien attendre, juste en savourant comme une chatte gourmande le plaisir de le regarder vivre, rire, partager des moments de grâces.

Par sa façon d'être il a su m'ouvrir les yeux sur la vie.

Mon chemin a été long parfois douleur, vide, mais la vie m'a beaucoup appris.

Tout cela pour dire qu'en amour la porte doit toujours restée ouverte pour éviter que l'oiseau étouffe.

Se rappeler que rien n'est jamais gagner ni pour un jour ni pour mille ans

Souvent se remettre en question calmement posément.

Parler surtout de tout ce qui vous tracasse et qui par le silence peu devenir invivable.

Et puis l'aimer pour lui, pour ce qu'il est, pour cette capacité qu'il a de vous rendre belle comme un arbre de noël.

pour finir ne pas oublier de manger le blanc destrier de vos rêves de jeune fille, car nous le savons toutes:

C'est très mal de jouer avec la nourriture

Sur ce bonne nuit et jolis rêves à tous

jeudi 28 février 2008

les vérités d'hier....ne sont pas celles d'aujourd'hui

En clair, il y a des mots que l'on jette parfois sur une feuille, ils sont la vérité du moment que l'on vit.

4.000 ans plus tard ces moments que vous pensiez vrais, vous les avez oubliés.

Ils ne correspondent plus et les choix que vous devez faire vous obligent à les sacrifier sur "l'hôtel" l'autel de l'amour.

Il y a 4.000 ans j'ai rencontré une personne, nous avons pris du temps à nous connaître, à nous renconnaître, à nous faire confiance, à nous respecter.

Une amitié est née doucement comme une fleur qui s'épanouit au doux soleil du printemps.

Nous pouvions parler de tout sans tabou, il m'a fait un très beau cadeau, il m'a offert ses mots :

N’oublie pas que je suis un fidèle, malgré les apparences… Je mets du temps à accorder ma confiance, mais ensuite, c’est quasi définitif. En général, quand j’aime quelqu’un, c’est pour la vie.

A l'époque je n'ai pas pris garde au quasi qui aujourd'hui a son importance.

La douleur ne viens pas de la trahison que je ressens, je sais qu'il a ses raisons et pas des moindres, on ne succombe pas aux succubes sans y laisser des plumes .

La douleur vient du mal qu'il s'inflige et qu'il inflige à ceux qu'ils l'aiment vraiment.

Je pense à sa solitude, je pense à tout ce qu'il s'oblige à abandonner, je pense à sa détresse.

Adieu l'ami je t'aimait bien, ma porte te reste ouverte, sans rancune.